Ce serait évidemment la meilleure solution pour l'économie.
Faire fi du politique.
Surtout en cette période de chaos grotesque et pathétique.
Que les dirigeants d'entreprise continuent à avancer sans se préoccuper des soubresauts de la politique politicienne.
Mais est-ce possible ?
aux invités de "C'est Votre Argent" ce week-end comment l'économie pouvait se sortir de la crise politique actuelle, certains, dont l'économiste Jean-Marc Daniel, m'ont répondu qu'il fallait faire fi du politique, l'ignorer, avancer.
Avancer avec des œillères en creusant le sillon de son entreprise serait donc la solution.
de commenter la nomination de Lecornu 2, les hésitations des partis politiques, ceux qui ne veulent pas entrer au gouvernement sans nécessairement censurer le gouvernement, notre Président qui laisse le chaos qu'il a créé pour aller au centre de l'actualité en Égypte participer à un sommet de la Paix auquel il n'a pas été invité.
On a qu'une envie : ignorer tout cela pour se concentrer sur l'économie.
Ce serait idéal.
Mais en France, c'est difficile, voire impossible.
La France est un pays étatiste.
Un pays où l'intervention de l'État est envahissante.
Et faire fi (ou se foutre...) du politique est complexe.
Et notamment dans l'économie.
Directement bien sûr avec les réglementations et la fiscalité.
Mais indirectement aussi, et c'est peut-être là qu'il est le plus difficile à ignorer.
Le chaos politique crée un climat d'incertitude qui impacte la confiance des ménages, et donc leur consommation, et la confiance des entreprises, et donc leurs investissements.
un secteur public obèse, tant en nombre de fonctionnaires qu'en dépenses, et donc un secteur public qui a une importance de plus en plus grandissante sur l'économie française.
Le politique est, malheureusement, partout.
L'ignorer est difficile.
Mais il faut tout de même essayer car on ne peut pas perdre son temps en conjectures sur les prochaines élections législatives et présidentielles, seules préoccupations de nos politiques.
Le politique ?... On s'en fout !
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Je lis partout que Trump a relancé la guerre commerciale avec la Chine en menaçant d'augmenter les droits de douane à 100% face aux restrictions d'exportations par la Chine de terres rares.
C'est faux.
On est juste dans la dernière phase de négociation avant une rencontre prochaine entre Trump et Xi Jinping et ce sont des tactiques de négociation.
Trump et Xi utilisent d'ailleurs les mêmes techniques basiques de négociation.
No comment.
Je reste concentré sur l'économie et pas sur le politique...
Le déficit de la Sécurité Sociale.
Deux fois plus qu'en 2023 !!
Dérapage des dépenses de santé donc.
Et avec le vieillissement de la population et l'absence de maîtrise des dépenses par les gouvernements successifs, cela va nettement empirer.
L'explosion des arrêts de travail alimente également ce dérapage incontrôlé.
Gabegie totale donc dans un pays où beaucoup confondent la carte vitale avec une carte bleue de dépenses gratuites.
La France est-elle le Titanic ?
Où vont les taux d'intérêt ?
Pourquoi cet engouement pour l'or ?
Où vont les bourses ? Quelles actions acheter ou vendre ?
Quels sont les placements à privilégier ?
Avec nos Jedi de l'économie et de la Finance : Denis Ferrand de Rexecode, Louis de Montalembert de Sunny AM, Frédéric Rozier de Mirabaud Gestion et le monumental Jean-Marc Daniel !
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Par Sélina Seremet, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"Les marchés tentent de reprendre leur souffle après un vendredi noir marqué par les tensions sino-américaines. Le CAC 40 progresse de 0,7% lundi matin, porté par un léger apaisement du ton de Donald Trump envers Pékin. Le président américain, après avoir menacé la Chine de nouveaux tarifs douaniers, a opté pour un discours plus mesuré, rassurant temporairement les investisseurs. Le Nasdaq et le S&P 500, lourdement sanctionnés en fin de semaine dernière, devraient suivre la même trajectoire de stabilisation. Un répit fragile, tant que la guerre commerciale des mots n’est pas remplacée par des actes."
Dans la Tribune Dimanche, mon édito : L’or, anxiolytique financier ; Libération des otages détenus depuis plus de deux ans, un tournant ; Trump en tournée en Israël et en Égypte pour l'exécution de son plan de paix ; L'Europe produit 2 millions d'obus par an ; Nicolas, le caviste, devient "Maison Nicolas" ; Le titre du jour : "La menace d'une inflation trop faible inquiète la BCE" (Echos), interdit de rire : c'est ce que nous répétons depuis des mois à Christine Lagarde qui a baissé trop tard les taux et ne les a pas baissés assez ; Sarko va connaître aujourd'hui sa date de détention, probablement à la prison de la Santé ; Deux cousins français ont disputé la finale du Masters 1000 de tennis de Shanghai ; J'ai attaqué une série française assez étonnante : "Nero" avec Pio Marmaï qui se situe au 16e siècle, je n'ai pas encore d'avis arrêté ; "Task" continue, toujours très bien et j'attends un nouvel épisode de "Sentinelles" ce soir ; C'est quand même très sympa cet été indien ; L'autre titre du jour dans le Parisien : "Tout, tout, tout... pour le toutou" sur l'explosion des dépenses pour les chiens de compagnie, il y en aurait 100 000 rien qu'à Paris, qui va payer nos retraites ? Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.