C'est une révolution à bas bruit mais c'est une révolution majeure.
Alors que les débats sur l'impact de l'IA sur l'économie et sur l'emploi occupent les médias, l'avenir de l'emploi commence à se dessiner dans les grandes entreprises américaines.
Un avenir qui va changer le monde.

"C'EST LE PARI DU MOMENT DES ENTREPRISES :

peut-on augmenter le chiffre d'affaires et les profits sans augmenter le nombre de salariés ?"
Voilà comment le Wall Street Journal résume le nouveau challenge des grands groupes américains.
Et leur nouvel axe stratégique majeur.

ET CERTAINES ENTREPRISES PHARES

ont déjà annoncé publiquement leur volonté.
Le directeur financier de la première banque mondiale, JP Morgan, a déclaré aux investisseurs que la banque allait chercher à ne plus engager de nouvelles personnes pour de nouveaux besoins.
Même son de cloche chez Airbnb : "si les salariés sont plus productifs, pas la peine d'embaucher plus de personnes".

WALMART

Le premier employeur privé des États-Unis et du monde avec ses 2.1 millions d'employés va plus loin.
Il prévoit que son chiffre d'affaires va continuer à croître significativement au cours des trois années qui viennent sans augmenter son nombre d'employés.
Et hier Amazon a annoncé qu'il allait licencier 30 000 personnes soit environ 10% de ses employés et ce licenciement massif va commencer dès aujourd'hui. Rappelons qu'Amazon avait déjà supprimé 27 000 emplois en 2022.
Amazon investit massivement dans la robotique et l'IA : le PDG d'Amazon parle de l'IA comme de la "once in a lifetime technological change".

META

a également annoncé des licenciements et a présenté ces mesures comme un moyen d'alléger la bureaucratie : "en réduisant la taille de notre équipe, moins de discussions seront nécessaires pour prendre une décision et chaque personne aura plus d'impact".

PRODUCTIVITÉ

Pour l'instant, le boom de la productivité dû à l'IA ne se voit pas encore dans les chiffres.
Mais on devrait commencer à voir les effets de cette nouvelle orientation massive des grandes entreprises dans les années qui viennent.
Plus de productivité, c'est plus de profits, plus de croissance sans inflation.
Mais c'est aussi moins d'emplois. Beaucoup moins d'emplois.

UN CHALLENGE MAJEUR

Les pays développés et la Chine vont être confrontés à un challenge historique : une révolution industrielle qui détruit des emplois sans en créer de nouveaux.
Une première dans l'histoire des révolutions industrielles.
Le seul élément qui pourrait contrebalancer partiellement la chute annoncée de l'emploi est la démographie avec une diminution de la population en âge de travailler.
Partiellement seulement.
À quand la première licorne sans aucun autre employé que son fondateur : le nouveau défi de la Silicon Valley.

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

ET VOUS, VOUS EN PENSEZ QUOI ?

Comment imaginer un monde où la croissance ne crée plus d’emplois ? Cette stratégie d’accroître les profits sans embaucher est-elle une prouesse ou un danger ?
>> Donnez-nous votre avis

BEST FRIENDS

Ces deux-là s'adorent déjà.
Trump et la Première ministre japonaise Takaichi.
Ils se sont rencontrés à Tokyo et sont sur la même longueur d'onde.
Trump est tellement fan qu'il lui a dit qu'il lui offrirait "anything you want".
En attendant, ils ont signé un accord sur les minerais.
Le Japon rejoint le club des pays pro-Trump.

68%

C'est en Corée du Sud qu'il fallait investir en 2025.
L'indice boursier local est largement en tête des bourses mondiales.
Avec une surperformance de plus de 50% par rapport au S&P.
Une performance due aux investissements étrangers massifs, à l'évolution de la gouvernance des entreprises et à l'IA.
Les exportations ont également tiré les profits des entreprises.

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Responsable Bourse Privée Meilleurtaux Placement.
"Après +0,16% hier, la Bourse de Paris ouvre en légère baisse ce matin, les investisseurs font preuve de prudence avant la décision de la Réserve fédérale américaine. Demain soir, la Fed devrait annoncer une nouvelle baisse de taux d’un quart de point, la deuxième en un peu plus d’un mois, afin de soutenir un marché du travail en perte de vitesse malgré une inflation encore proche de 3%. Les marchés anticipent à 95% une troisième baisse des taux en décembre. La séance du jour sera calme sur le plan des résultats aux États-Unis, mais plusieurs grandes entreprises européennes vont publier leurs comptes du troisième trimestre, dont Air Liquide, BNP Paribas, Capgemini, Danone et HSBC."

ON S'EN FOUT ?

La Bourse et le peso argentin ont bondi après la victoire de Milei ; Le titre du jour dans le FT : "La Belgique risque de devenir un "narco state"" ; Le président le plus vieux du monde, Paul Biya, 92 ans, a été élu pour un nouveau mandat de 7 ans au Cameroun, son 8e mandat ; L'autre titre du jour dans les Echos : "Impôts : Lecornu alourdit l'addition pour les grandes entreprises", no comment ; La DGSI alerte sur le phénomène des "ados djihadistes" (Parisien) ; L'Union européenne veut imposer une consultation médicale obligatoire tous les 15 ans pour déterminer l'aptitude d'un conducteur, plus de permis à vie donc ; Scandale en Turquie : des centaines d'arbitres parient en ligne sur les matchs nationaux ; Documentaire ce soir sur Arte sur "La nuit de cristal", le 9 novembre 1938 ; Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.