Lundi 24 novembre

Nous, simples humains, n’ayant pas le niveau d’intelligence et de sophistication de nos élus, nous n’avons rien compris.
Nous pensions, bêtement, que nos députés avaient bataillé pendant des semaines, principalement sur des hausses d’impôts, pour qu’un texte soit adopté.
En fait, c’était tout le contraire !!
Idiots que nous sommes.

UN BEAU CONSENSUS.

C’est tellement beau que c’est émouvant.
Enfin une majorité écrasante à l’Assemblée !
404 contre.
84 abstentions.
Et 1 seul pour.
Magnifique illustration du fait que nos politiciens savent se mobiliser et s’entendre quand la situation est dramatique ?

PAS TOUT À FAIT…

Ils étaient massivement d’accord, certes.
Mais pour être contre !
Contre tout ce qu’ils ont voté pendant des semaines, avec difficulté, avec des alliances totalement improbables, avec un acharnement pour punir les “zézés”, les retraités et les entreprises.
Dans le volet recettes du PLF, projet de loi de finances.

CAMPAGNE ÉLECTORALE

Ils se sont battus pour certaines mesures et ont rejeté l’ensemble pour qu’on ne les accuse de rien lors du seul événement qui les intéresse vraiment : les prochaines législatives.
Ils n’ont pas voulu prendre leurs responsabilités pour pouvoir dire « ce n’est pas ma faute ».
Seul 1 député a voté pour.
Un seul.

ET MAINTENANT ?

C’est là que ça devient encore plus subtil.
C’est au tour du Sénat de reprendre le texte.
Le texte initial. Avant tous les amendements.
Il va évidemment voter une version totalement différente et inacceptable pour l’Assemblée.
Donc passage par la commission mixte paritaire députés-sénateurs.
Et enfin revote à l’Assemblée qui n’a pas, ou très peu, de chances de se mettre d’accord avant la date butoir du 23 décembre.

ET DONC CE SERA…

La loi spéciale.
Une loi qui permet à l’État de fonctionner et d’éviter un shutdown à l’américaine.
Il pourra percevoir les impôts, emprunter et payer les fonctionnaires.
Dans les mêmes termes que l’année dernière.
Avec un déficit qui sera donc supérieur encore à 5%.
Et on reprendra la loi de finances à zéro en janvier à l’Assemblée.

TOUT ÇA POUR RIEN DONC ?

Pas tout à fait.
Les députés, qui craignent de perdre leurs sièges, et notre Président, auront gagné encore quelques mois.
Pour tenir jusqu’à 2027.
Quand eux gagnent du temps, le pays confronté à ce climat d’incertitudes perd encore plus et s’enfonce dans la crise de confiance et la crise économique.
Rageant et écœurant.

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

REVOIR C'EST VOTRE ARGENT

Nous avons parlé budget français, risque systémique de l'IA, bitcoin.
Et nous vous avons dit où va la bourse, quel est le placement de la semaine, quelles actions acheter ou vendre, qui sont les meilleurs gérants avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Léa Dunand Chatellet de DNCA, Ana Boata d'Allianz Trade, Sophie Chauvellier, gérante chez Dorval AM et Denis Ferrand de Rexecode.
Pour voir le replay de l'émission : cliquez ici.

NOUVELLE VERSION

Américains, Ukrainiens et Européens ont travaillé ce week-end sur une nouvelle version du plan de paix de Trump pour l’Ukraine.
La première proposition était trop favorable à Moscou.
Les Américains insistent désormais sur la nécessité de respecter pleinement la souveraineté ukrainienne.
Selon Washington, cette nouvelle version correspond mieux aux intérêts et aux besoins stratégiques de Kiev, qui estime enfin être entendue.
Les pourparlers doivent se poursuivre dans les prochains jours, avant la date butoir de jeudi, fixée par Trump.

1 000 MILLIARDS

Eli Lilly vient de franchir le cap des 1 000 milliards de dollars de capitalisation à Wall Street.
C’est une première pour un groupe pharmaceutique.
Sa hausse spectaculaire est portée par le succès de ses traitements contre l’obésité, Mounjaro et Zepbound.
La demande explose : sur le dernier trimestre, ces médicaments et ceux contre le diabète ont généré plus de 10 milliards de dollars, soit la moitié des revenus du groupe.
Le marché des traitements amaigrissants pourrait atteindre 150 milliards de dollars d’ici 2030.
Eli Lilly et Novo Nordisk en contrôlent déjà l’essentiel.

LA BULLE DE L’IA

Oracle concentre les inquiétudes autour de la bulle de l’IA.
Depuis son record début septembre, l’action a chuté de plus de 40% et enchaîne les semaines de baisse.
En cause, un endettement qui explose et un cash-flow négatif, alors que l’entreprise doit massivement emprunter pour construire les data centers promis à OpenAI.
OpenAI qui n’a pas de quoi les payer pour le moment…
Les investisseurs se couvrent, le coût des assurances contre un défaut d’Oracle a presque triplé. Les agences de notation jugent sa dette proche du niveau spéculatif.
Malgré les tentatives du PDG de Nvidia pour calmer les craintes de bulle, la méfiance persiste sur les marchés…

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Responsable Bourse Privée Meilleurtaux Placement.
"Les places européennes débutent la semaine en hausse : le CAC 40 rebondit de 0,37% dans les premiers échanges, à 8 013 points (-2,3% la semaine dernière). Les volumes sont faibles et l’Europe suit la tendance de Wall Street, où les indices ont rebondi vendredi après une semaine difficile, notamment pour les valeurs technologiques et celles liées à l’intelligence artificielle. L’intérêt des investisseurs a aussi été ravivé par l’annonce que Nvidia pourrait, sous conditions, vendre certaines de ses puces à la Chine. Le climat reste toutefois fragile, les marchés ont beaucoup reculé depuis le début du mois, en particulier le compartiment technologique. Cette semaine sera marquée par plusieurs statistiques économiques importantes, dont les ventes au détail et les prix à la production aux États-Unis. Des données qui pourraient influencer les décisions de la Fed sur ses taux, le 10 décembre."

ON S’EN FOUT ?

Dans La Tribune Dimanche, mon édito : Quand Nvidia va, tout va ? ; Ce week-end, l’Europe a essayé d’expliquer à Trump que son plan de paix était un plan russe, sans l’énerver, pas simple… ; La COP 30 ne s’est mise d’accord sur rien ou pas grand-chose, un sommet pour rien ; La question du jour dans le Parisien : « Est-il encore possible d’avoir une famille nombreuse à Paris ? » et dans toutes les grandes villes ; Je vais regarder la nouvelle série documentaire sur Napoléon III sur Canal dans laquelle l’IA anime les archives ; Les vidéos qu’on peut facilement faire avec Grok Imagine sont à la fois amusantes et inquiétantes ; « Macron monte au front » : la Tribune Dimanche, notre chef de guerre reprend du service et veut relancer un service militaire volontaire ; J’ai terminé « Last Samurai Standing » sur Netflix, distrayant, mélange de Shogun, en moins bien, et de Squid Game ; Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.

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