On s'approche de la fin d'année. Et chaque pays va afficher son taux de croissance annuel.
Dans les pays développés, un premier constat : la croissance a en général mieux tenu qu'anticipé.
On pourrait s'en réjouir.
Si on s'arrête au simple chiffre brut de la croissance.
Mais il faut aller plus loin et se poser la question suivante : combien cette croissance a-t-elle coûté en déficit public et en dette ?
qu'aux chiffres de croissance :
- la France a tenu et va même faire mieux que l'Allemagne à l'arrêt : tenez-vous prêts à entendre cette rengaine dans les médias en janvier
- les États-Unis ont sauvé les meubles "grâce à l'IA" et vont afficher une croissance proche des 2%
- le Japon résiste avec 1% de croissance
- et la Chine va tenir (miracle des chiffres officiels...) au-dessus des 5%
et je reste en mode "think positive" ?
Pas tout à fait.
Tenter d'être optimiste n'empêche pas d'avoir une vision réaliste de la situation.
Et j'ai fait un exercice simple : mettre en face des taux de croissance de 2025, les taux de déficit public.
Et là ce n'est plus la même musique.
un médiocre 0,7 ou 0,8% de croissance, la France va afficher un déficit public largement supérieur à 5%. Plus de 5% de déficit donc pour 0,7% de croissance... un rapport de 1 à 8.
6% de déficit aux États-Unis pour moins de 2% de croissance : 1 à 3.
3% de déficit avant même l'annonce des jumbo plans de relance au Japon pour 1% de croissance : 1 à 3.
Et si on regarde l'évolution du ratio déficit public sur croissance, on s'aperçoit de plusieurs faits troublants :
1. On a du mal à faire de la croissance "naturellement" sans dilapider l'argent public
2. Il faut de plus en plus d'argent public, de déficit et donc de dettes pour générer de moins en moins de croissance !
une croissance à crédit.
Quand les taux d'intérêt étaient proches de zéro, voire négatifs, ce n'était pas un sujet.
Mais maintenant qu'ils ont remonté et que même dans le pays des taux zéro, le Japon, les taux flambent, le coût de cette croissance à crédit pèse de plus en plus dans les dépenses publiques, ce qui limite de fait le potentiel de croissance.
semble donc impossible à résoudre.
Surtout dans des pays de gabegie publique comme la France.
Et dans des pays comme la France où une large partie de la croissance vient de la consommation des ménages.
Alors, la prochaine fois que vous regarderez le chiffre de croissance d'un pays, posez-vous la question : combien ça a coûté ?
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Aura-t-on un rallye de fin d'année sur la Bourse ? Quelles actions acheter ou vendre ? Quel est le placement de la semaine ? La baisse des taux va-t-elle continuer ? L'effet IA est-il plus fort que l'effet droits de douane ? Qui sont les meilleurs gérants de l'année ?
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Valentine Ainouz d'Amundi Institute, Alain Pitous, Senior Advisor ESG, Pascale Seivy de Lombard Odier et le monumental Jean-Marc Daniel.
À ne pas manquer.
Sur BFM Business, ce soir à 20h et en replay samedi à 9h, et dimanche à 11h et 21h.
Et en podcasts sur toutes les grandes plateformes.
Notre Président du Monde continue à courir le globe.
Et cette fois c'était la Chine où il a été reçu en grande pompe par un pays qui nous pille commercialement.
Mais avec le sourire.
Et le tapis rouge.
À quoi pensait Xi Jinping en souriant à Macron ? Au déficit commercial record de la France avec son pays ? À l'industrie automobile française qu'il va finir de massacrer ? Ou au fait que Macron n'avait plus aucune majorité, lui qui est souverain à vie ?
Triste spectacle.
Il n'y a jamais eu autant de milliardaires dans le monde.
2 900 contre 2 700 il y a un an.
Une fortune totale de 15 800 milliards de $.
Contre 14 000 milliards il y a un an.
Grâce, principalement, à la hausse de la Bourse.
Le "super wealth effect".
Selon l'étude annuelle de la banque UBS.
Un tiers aux États-Unis.
Deuxième pays : la Chine avec 10%. Vive le communisme.
Par Dorian Abadie, Responsable Bourse Privée Meilleurtaux Placement.
“Le CAC 40 continue de gagner un peu de terrain : +0,43% hier, +0,24% ce matin dans les premiers échanges, à 8 142 points. Plusieurs recommandations positives de banques américaines ont animé la séance d’hier, avec à la clé de fortes hausses pour Schneider Electric, Renault et Société Générale.
Deux temps forts seront suivis de près par les investisseurs aujourd’hui. En matinée, la croissance trimestrielle de la zone euro. Surtout, cet après-midi sera marqué par la publication du baromètre d’inflation préféré de la Fed. Ce sera le dernier indicateur macroéconomique majeur avant la réunion de la Banque centrale la semaine prochaine, au cours de laquelle une baisse des taux devrait être actée.
On en reparle ce soir dans le Journal de la Bourse.”
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