L'ennemi de Trump n'est pas la Chine.
Ni la Russie.
À peine l'Iran.
Non, le véritable ennemi de Trump et des Trumpistes, c'est l'Europe et en particulier l'Union européenne.
Avec un niveau d'agressivité chaque jour plus élevé.
Pourquoi tant de haine ?

L'(EX ?) ALLIANCE ATLANTIQUE

Il est loin le temps de la création de l'OTAN.
4 avril 1949.
L'Allemagne défaite, l'URSS est l'ennemie du "monde occidental".
Les États-Unis et le Canada scellent une alliance avec la France, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Belgique, l'Italie, le Luxembourg, la Norvège, l'Islande, le Danemark et le Portugal.
12 pays unis face à la menace de l'Est.

32 PAYS AUJOURD'HUI

depuis que la Finlande et la Suède, deux pays pourtant attachés à la neutralité, ont rejoint l'Alliance après l'invasion de l'Ukraine.
32 pays ?
Plus tout à fait.
31 pays d'un côté et un pays de l'autre, et quel pays ! Les États-Unis.

DANS UN PREMIER TEMPS

on a cru que le combat de Trump était de nous pousser, nous Européens, à nous défendre nous-mêmes et à nous émanciper du parapluie américain.
Avec une contrainte de budget de défense à 5% de nos PIB.
Et une large partie de ces dépenses militaires tournée vers l'industrie de la défense américaine.
Mais depuis quelques semaines, le ton a changé.

LE PROBLÈME

n'est plus l'OTAN, ni les dépenses militaires.
Non.
Le problème est selon Trump "civilisationnel".
Les États-Unis et l'Union européenne ne combattraient plus pour les mêmes valeurs.
Et notre déclin économique et maintenant civilisationnel, tel que diagnostiqué par la mouvance MAGA, fait de nous des ennemis.
Ultime humiliation, des ennemis qu'on n'a pas besoin de craindre car ils vont finir par "s'effacer" d'eux-mêmes.

LA SEULE SOLUTION POUR LES TRUMPISTES

est que l'Europe se tourne vers les "partis européens patriotiques" et revienne en arrière sur une politique migratoire responsable de tous les maux pour le pouvoir américain.
Trump se rapproche tranquillement de l'axe Pékin-Moscou, un axe dont l'Inde et une partie des pays émergents se sentent proches.
Un renversement total d'alliance dont l'Ukraine est en passe de devenir la première victime.

IL VA FALLOIR REPENSER

totalement la géopolitique.
Revoir toutes les alliances dont on pensait qu'elles étaient gravées dans le marbre.
Repenser la géopolitique et donc repenser la géoéconomie qui en est indissociable.
La réaction de Musk qui appelle à la dissolution de l'Union européenne après l'amende de 120 millions d'euros infligée à X va ouvrir la voie à des réactions et des mesures de rétorsion anti-européennes.
À quand l'Union européenne sous sanctions américaines ?
Encore un tournant "historique"...

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

ET VOUS, VOUS EN PENSEZ QUOI ?

À la question : “Partagez-vous la colère des dirigeants d’entreprise ? Ressentez-vous, en tant qu’entrepreneur ou salarié de PME, cette fatigue et ce manque de visibilité ?”, vos réponses ont été d’une rare intensité. Une immense majorité dit oui, clairement, massivement, sans détour. François résume ce ras-le-bol : « Des charges, des charges, des charges… Les gens de là-haut ne connaissent rien du monde de l’entreprise. »
Beaucoup dénoncent un État dépensier qui étouffe ceux qui créent la richesse. Cédric écrit : « L’État devrait prendre exemple sur les entreprises et faire des économies. Il faudra bien un moment où les Français accepteront les réalités économiques. »
La colère vise aussi la classe politique, jugée déconnectée et incohérente. Christophe parle de « l’incompétence de nos politiques », tandis que Bertrand les décrit comme « accrochés à leurs acquis et déconnectés de la vie réelle des entreprises ». Jacques propose même une mesure radicale : « Les députés devraient avoir un stage en entreprise obligatoire avant de s’asseoir sur les bancs de l’Assemblée nationale. »
Un thème revient fortement : l’absence de visibilité et de règles stables. Beaucoup ne demandent ni aides ni faveurs, simplement un cadre clair. Ann-Sofie le dit parfaitement : « Les entreprises ne réclament pas des faveurs, mais de la cohérence et de la visibilité pour rester compétitives. »
Un message net, puissant : la fatigue est immense, la frustration profonde, et le besoin de stabilité urgent.

TOUJOURS WARNER BROS

Paramount a réagi.
David Ellison ne veut pas que Netflix rafle la mise.
Contre-OPA donc.
Avec une surenchère sur le prix.
Une OPA hostile puisque le management de Warner Discovery a choisi l'offre de Netflix.
Et derrière cette offre hostile de Paramount, le Wall Street Journal explique qu'il y a le père de David Ellison, Larry Ellison, le milliardaire fondateur d'Oracle, mais aussi le clan Trump représenté par Jared Kushner.
Pourquoi ce deal intéresse le clan Trump ?
Dans Warner Discovery il y a la chaîne détestée par Trump : CNN. Et David Ellison a promis que s'il remporte le deal, CNN ne sera plus une chaîne hostile au Président...
Et pour le FT, derrière Ellison il y aurait aussi la Chine et des fonds du Golfe...
Une belle bataille boursière comme les aime Wall Street.

LA BATAILLE DES AVOIRS RUSSES

L'Union européenne souhaite utiliser les avoirs russes confisqués pour soutenir l'effort de guerre et de reconstruction de l'Ukraine.
Et la Grande-Bretagne a apporté son appui.
À condition de ne se servir que des actifs gelés appartenant au gouvernement mais pas aux oligarques... un soutien relatif donc.
L'Union européenne souhaite faire un prêt de 210 milliards d'€ à l'Ukraine, backé par les actifs russes.
À noter, l'opposition de la Belgique...
À suivre donc.

DU CÔTÉ DES PLACEMENTS

Par Olivia Boulay, chargée de contenu patrimonial, Meilleurtaux Placement.
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DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Responsable Bourse Privée Meilleurtaux Placement.
"À l’approche de la dernière réunion de 2025 de la Banque centrale américaine, les investisseurs jouent la prudence. Le CAC 40 a cédé 0,08% hier et évolue à l’équilibre ce matin dans les premiers échanges, autour des 8 110 points. Thales (+2%), Renault (+1,6%) et Capgemini (+1,5%) forment pour le moment le podium de la séance.
Même tendance à Wall Street où les grands indices ont cédé un peu de terrain hier soir, en attendant le verdict de demain sur les taux américains, dernier grand temps fort financier de cette année. Sauf surprise, les marchés boursiers devraient enchaîner une neuvième séance sans variations fortes aujourd’hui."

ON S'EN FOUT ?

Vote "décisif" aujourd'hui sur un budget de la Sécu qui ne résout aucun problème et pour lequel on sacrifie la réforme des retraites ; Les Européens tentent d'aider l'Ukraine à garder le Donbass, en paroles seulement ; La bonne nouvelle du jour dans le Parisien : "Logement : la reprise se confirme sur le marché de l'ancien" mais, zut, le Figaro titre "Immobilier ancien : menace sur la reprise du marché", qui croire ? ; C'est le salon de la "creator economy" à Paris, l'économie des influenceurs ; Le mandat de Christine Lagarde court jusqu'en octobre 2027, no comment ; Je sais à quoi m'a fait penser la série "Absentia", au "Fugitif", en moins bien mais haletant tout de même ; Brigitte Macron traite de "sales connes" les militantes féministes qui ont interrompu le spectacle d'Ary Abittan ; Trump autorise Nvidia à exporter certaines puces en Chine, nouveau revirement et pas le dernier ; Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.

* Les objectifs présentés s'entendent hors prélèvements fiscaux et sociaux et hors frais de gestion applicables aux contrats concernés, sous réserve de conservation du support jusqu'à la date de remboursement et en l'absence de faillite ou défaut de paiement de l'émetteur et / ou du garant. Une sortie anticipée du support (par suite de
rachat, d'arbitrage ou de décès prématuré de l'assuré) se fera à un cours dépendant de l'évolution des paramètres de marché au moment de la sortie (niveau de l'indice, des taux d’intérêt, de la volatilité, des primes de risque de crédit) et pourra donc entraîner un risque de perte en capital, non mesurable a priori.
Communication à caractère promotionnel.
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