Après avoir testé un plus haut à 3104 points alors que la banque centrale chinoise baissait à la surprise générale ses taux directeurs, le rebond du CAC s’est dégonflé alors que la Fed dissipait les espoirs d’une nouvelle vague d’assouplissement quantitatif.
Le CAC signe tout de même une quatrième séance consécutive de hausse avec un gain de 0,42%, à 3071 points avec 3,5 milliards échangés. Le Dax grimpe de 0,82%, à 6144 points, Londres bondit de 1,18 % après le statu quo sur les taux directeurs alors que l’euro stoxx grappille 0,25%.
Madrid qui a réussit son adjudication malgré des taux en forte hausse grappille 0,3% alors que S&P estime que les pertes à provisionnées pour les banques devraient attendre entre 80 et 112 milliards d’euros. Mila ns’adjuge de son coté 0,88%.
Sur le front des valeurs, Vivendi (VIV.FR) doit discuter ce mois-ci d'une éventuelle cession de tout ou partie de sa participation de 61% dans l'éditeur de jeux vidéo Activision Blizzard (ATVI), une perspective qui fait bondir le titre de 3,66%, à 13,59 euros.
EADS et STM complètent le trio de tête avec des gains respectifs de 3,64% et 3,55%.
A l’inverse, Saint-Gobain, lanterne rouge du CAC chute de 5,12% à 27,82 le groupe reconnait lors de son AG que le premier semestre a été difficile en Espagne dont les ventes représentent 4% du chiffre d'affaires
Les services aux collectivités étaient mal orientés à l’instar de GDF Suez et EDF qui reculent de 1,4%, et 1,76%
Sur le marché des changes, séance volatile pour l’euro qui cède 0,03% face au dollar à 1,2567 après avoir fait une pointe à 1,2625 en séance. Il remonte de 0,39% face au yen, à 100,07. Le billet vert évolue en ordre dispersé mais grappille 0,39% face à la monnaie nippone à 79,63.
Le pétrole s’inscrit dans le rouge avec un WTI qui reste à l’équilibre, à 84,96$ alors que le brent recule de 0,28%, à 100,32$.
Enfin, le mouvement le plus spectaculaire de la séance a eu lieu sur l’once d’or qui plonge de 2,74%, à 1589$, contre 1635 $ au plus haut en séance. Un plongeon du à l'absence d'annonce d'explicite d'un nouveau plan d’assouplissement quantitatif par le président de la Réserve fédérale, ce qui oriente les anticipations d’inflation à la baisse et pèse logiquement sur la valeur préférée des investisseurs pour se prémunir contre une hausse de l’inflation.