L'euro reste enfermé dans une fourchette étroite, comprise entre 1,2452 au plus bas et 1,2508 au plus haut en séance, signe que les investisseurs peinent à trouver une direction claire avant le sommet de l'Union européenne à Bruxelles.
Les marchés ne se font plus d’illusions. Ils savent pertinemment que la crise européenne qui frappe la zone euro depuis 3 ans maintenant ne sera pas résolue avec un énième sommet. Ils espèrent tout au plus l’annonce de quelques pistes pour lutter contre la crise de la zone euro. Mais au cas où le sommet réserverait de bonnes surprises, - scénario qui ne peut être exclu- les investisseurs préfèrent s’abstenir de toutes positions, courtes ou longues.
Voila pourquoi les marchés actions comme la monnaie unique évoluent peu et dans des volumes anémiques en ce qui concerne le CAC 40.
En fin de séance européenne, la monnaie unique évoluait en ordre dispersé cédant 0,13% face au dollar pour se négocier à 1,2464. Le dollar lui profitait d’un bond des ventes de logements existants pour s’inscrire en hausse de 0,35% face aux principales devises. En revanche, la devise européenne s’échangeait à 99,42 face au yen, en légère hausse de 0,15%, après avoir testé au plus haut en intraday le seuil des 99,60 et progressait également de 0,26% face au sterling.
Pourtant les propos de la chancelière allemande Angela Merkel qui a déclaré lors d'une réunion du parti libéral FDP, qu'elle n'accepterait jamais la création d'euro-obligations, continue de peser sur la monnaie unique, ce qui montre aussi que certains opérateurs n’excluent pas ce scénario lors du sommet européen des 28-29 juin. Nul doute d’ailleurs que les eurobonds figureront au menu de la rencontre ce mercredi entre la chancelière allemande et François Hollande.