Concilier des objectifs à long terme pour la modification structurelle de la construction économique européenne comme le souhaitait l'Allemagne, et des mesures à court terme pour calmer les marchés comme le souhaitaient l'Italie et l'Espagne, tel était l'enjeu du somment. Il semble que la mission soit accomplie et que le miracle se soit produit.
Tous les yeux étaient tournés vers Angela Merkel qui a finalement accepté de céder, après avoir obtenu les engagements qu'elle souhaitait, sur deux points essentiels: une aide directe européenne aux banques en difficulté, sans passer par les Etats, et la possibilité pour les fonds de solidarité d'acheter sur le marché des emprunts d'états en difficulté.
Comme on pouvait le prévoir, Mario Monti a été l'homme clé de cette négociation, car seul crédible aux yeux d'Angela Merkel. Avec son homologue Espagnol, il a tout simplement fait planer la menace de laisser la zone euro et l'euro exploser, si ils n'obtenaient pas des mesures à court terme pour faire baisser leurs taux d'intérêt. Au deuxième but de la squadra azura, Angela a abandonné le combat.
Les indices asiatiques et l'euro ont salué les indications d'accord entre les européens. Les investisseurs vont probablement attendre d'avoir le communiqué final à l'issue des dernières réunions aujourd'hui avant de se réjouir.
Les deux fonds de secours ne représentent cependant que 20% environ des dettes de l'Italie et de l'Espagne. Il faudra certainement que la BCE, qui devrait être satisfaite de cet accord européen, intervienne également pour acheter à nouveau des dettes de pays en difficulté.
Le gouvernement de François Hollande se montre raisonnable rapidement et c'est une bonne chose. Il lance un plan de rigueur qui ne porte pas son nom en donnant des objectifs de baisse de dépenses publiques.
Nous l'annoncions ici depuis des semaines et nous avons donné à nos abonnés des stratégies pour le jouer (mais quand allez-vous enfin vous décider à vous abonner? Voici un abonnement gratuit pour un mois rien que pour vous): Vivendi va être découpé. Et la valeur des différents actifs de Vivendi est largement supérieure à la valeur actuelle du groupe. Opposé à cette stratégie, Jean Bernard Lévy, patron du groupe, a été viré.
Franchement il y en a marre. 4 ans après la crise de Lehman et alors qu'on nous explique tous les jours qu'on contrôle les banques pour qu'elle ne refasse pas sauter la planète tous les deux ans, elles continuent à faire n'importe quoi. Hier c'était Barclays qui a vu son cours plonger de 15% après avoir admis avoir manipulé les taux Libor et Euribor. Et JP Morgan qui nous annonçait que sa perte de trading n'en finissait pas de déraper avec des estimations allant de 6 à 9 milliards de dollars. RAS ...LE ....BOL!!!!!!!!
La fermeture de son site d'Aulnay avec ses 3000 employés. c'est la première fermeture d'une usine de montage en France depuis 20 ans.
La Cour Suprême a confirmé hier la validité de la réforme de la santé d'Obama. A quelques mois de la présidentielle, c'est un bon atout pour le président sortant.
VOILA C'EST TOUT
BONNE JOURNEE
MAY THE FORCE BE WITH YOU