Après 6 séances consécutives de baisse, Wall Street a clôturé en vive hausse vendredi, porté par les comptes supérieurs aux attentes des banques américaines Wells Fargo et surtout JP Morgan. Pour mémoire, JP Morgan avait accusé une perte de trading de 4,4 milliards de dollars durant son second trimestre. La banque parvenue tout de même à dégager sur la période un bénéfice net à 9,9 milliards de dollars soit 2,41 dollars par titre, pour 49,6 milliards de dollars de revenus.
Les investisseurs ont donc finalement relégué au second plan un indice de confiance inférieur aux attentes et un peu plus tôt dans la journée de la nouvelle dégradation de la note italienne par Moody's, et du ralentissement économique en Chine. Emboitant le pas aux places du Vieux Continent, le Dow Jones a en effet progressé de 1,62% 12 777 points, et le S&P500 a rebondi de 1,65% pour clôturer à 1 356 points tandis que le Nasdaq a repris pour sa part 1,48% à 2 908 points.
A noter que la Bourse de Tokyo faisait relâche ce lundi…
La Bourse de Paris devrait appuyer sur la touche pause pour démarrer cette nouvelle semaine qui devrait s’annoncer chargée. Le CAC 40 ouvrirait à l’équilibre autour des 3 180 points, consolidant son gain de près de 1,5% de vendredi à l’aube de plusieurs grands rendez-vous ce lundi. Le FMI doit fournir ce matin ses nouvelles prévisions pour la croissance mondiale tandis de part et d’autre de l’Atlantique, une batterie d’indicateurs macroéconomiques sera au menu du jour dont l'indice des prix à la consommation de juin en zone euro et la balance commerciale de mai dans la région. Aux Etats-Unis, l'indice « Empire State » de juillet sera au programme au jour. A noter que Paris doit adjuger entre 6,4 et 7,6 milliards d’euros d’obligations à court terme. Les opérateurs resteront attentistes, les regards tournés maintenant vers le Congrès américain pour l'audition semestrielle du président de la Réserve fédérale mardi et mercredi. Les économistes s'attendent à ce que Ben Bernanke reste inflexible sur un assouplissement monétaire mais pourrait réviser sa ligne de conduite que si la situation le justifie.