Les marchés européens finissent finalement en hausse, avec un CAC 40 qui gagne 0.54% à 3456.71 points, après avoir passé une bonne partie de la séance en territoire négatif
En effet, après une ouverture en hausse, les marchés ont perdu de la vitesse en matinée contrarié une nouvelle fois par des craintes sur l’Espagne. Madrid envisagerait de déclencher une première tranche de l'aide européenne qui pourrait aller jusqu’à 100 milliards d'euros pour les banques espagnoles, alors que les marchés sont persuadés que l'Espagne devra se résoudre à demander un sauvetage de plus grande ampleur.
De plus les perspectives économiques continuent de se dégrader. Les prévisionnistes de la BCE s'attendent à ce que l'économie de la zone euro se contracte de 0,3% en 2012, alors qu'ils anticipaient en mai un recul de 0,2% du PIB de l'union monétaire. Et la croissance de la zone euro devrait ensuite enregistrer une hausse de 0,6% en 2013, ce qui est nettement inférieur à la hausse de 1% qui était prévue en mai.
Mais l’après midi a été propice à un retour du CAC 40 vers ses plus hauts de la journée, poussé notamment par de bons chiffres venus des Etats-Unis.
Les inscriptions hebdomadaires nouvelles au chômage, ont reculé de 6000 sur la semaine alors que le consensus tablait sur une stabilité des nouvelles demandes. De plus le déficit commercial des USA pour le mois de juin 2012 a baissé de 11% en juin.
Du coté des valeurs, Axa est en hausse de 2% à 11,25 euros, porté par Morgan Stanley qui réitère son conseil de surpondérer avec un objectif de cours de 15 euros pour la valeur qui reste sa préférée du secteur des assureurs alors que le marché exagère ses besoins en capital.
Mais la plus forte hausse de la journée est LVMH qui gagne 2.76% à 134.15 euros, porté sans doute par des indicateurs chinois moroses publiés ce matin et qui plaident pour de nouvelles mesures de la Banque Centrale pour relancer l’économie du pays.
A l’inverse, GDF Suez pâtit de la fermeture temporaire d'un réacteur nucléaire en Belgique en raison de soupçons de fissures sur la cuve du réacteur de la centrale. Le titre baisse de 1.40% à 19.425 euros, suivi d’EDF qui recule de 1,01%, à 16,60 euros.
L’euro s’inscrit en baisse de 0,45% pour se négocier à 1,2310 face au billet vert, tandis que le Brent grimpe de 0,45%, à 112,65$. Enfin, l’once d’or est en hausse de 0.14% à revient à 1613$ l’once.