Le dollar évoluait en ordre dispersé à la veille de la réunion de Jackson Hole qui réunira les patrons des banques centrales, ne sachant pas dans quelle direction où aller après avoir pris connaissance de statistiques contradictoires.
Du coté des bonnes nouvelles, la croissance économique à été révisée à la hausse à 1,7% au deuxième trimestre (contre 1,5% en première estimation), les ventes de logements existants sont au plus haut depuis 2 ans, signe d’un redressement du marché immobilier alors que parallèlement les dépenses des ménages aux Etats-Unis ont enregistré en juillet leur plus forte hausse en cinq mois, (+0,4%) ce qui suggère que l'économie américaine pourrait commencer à profiter d'un redressement de la consommation.
Des indicateurs rassurants qui dissipent les espoirs de voir la Fed se lancer dans une nouvelle vague d’assouplissement quantitatif.
Mais de l ‘autre coté, la Fed ne masquait pas son inquiétude lors de la publication du livre beige la veille quant à la faiblesse de la reprise économique. En effet, le moral des américains est au plus bas alors que le marché de l’emploi ne donne pas de signes d’amélioration. La Fed s’attend d’ailleurs à ce qu’il reste stable autour des 8,3% étant donné que la dernière estimation de croissance du PIB reste s trop faible pour produire les créations d'emplois nécessaires pour faire baisser le taux de chômage.
Face à tant d’informations contradictoires qui rendent complexe un diagnostic sur l’état de santé de l’économie américaine, le billet vert hésite. Il oscillait autour de l’équilibre face au sterling et face à l’euro pour se négocier à 1,2529. Signe d’une aversion au risque, la devise de l ‘oncle perdait du terrain face à monnaie nippone pour se négocier à 78,55 mais grimpait de 0,3% face au dollar australien, à 1,0319.
