Esker réitère ses objectifs annuels après avoir réalisé un premier semestre exemplaire. L’éditeur de logiciels qui propose des solutions destinées au traitement automatique des fax, à la diffusion électronique de supports papier, anticipe toujours une croissance de son activité pour l'ensemble de l'année 2012 aux alentours de 10%.
Un premier semestre sans fausse note
Tout va pour le mieux pour Esker. Les comptes du groupe lyonnais sont sur un petit nuage grâce au « cloud computing », ces solutions informatiques à distance et à la demande. Il a en effet réalisé au premier semestre un résultat net de 1,377 million d'euros, en hausse de 34%, et un résultat courant de 2 millions d'euros, en hausse de 62%. Il représente ainsi a représenté 10% du chiffre d'affaires à comparer avec 7% au premier semestre 2011.
Le bénéfice d’exploitation s’est apprécié de 40 %, à 1,93 million d’euros, pour un chiffre d’affaires, déjà connu, de 19,6 millions, en progrès de 14 % sur un an (+ 8 % à taux de change constants). Le groupe fait fi de la crise, l’activité d’Esker étant portée par une demande toujours soutenue des entreprises pour les solutions de dématérialisation (+11%). Une fois encore, les services « à la demande » (Esker on Demand et FlyDoc) progressent à un rythme soutenu (+27%) sur ce trimestre pour représenter désormais 54% du chiffre d’affaires. Ces services 'à la demande' avaient représenté 48% de l`activité sur l`année 2011 contre 41% en 2010.
« Cloud Computing »
Dans une conjoncture économique incertaine, les entreprises freinent ou diffèrent leurs projets informatiques basés sur la mise en œuvre de licences de logiciels classiques. Esker explique qu’elles favorisent à l’inverse les projets « Cloud Computing » moins consommateurs de capitaux et dont le retour sur investissement est plus rapide. Et pour Esker, elles lui garantissent des revenus récurrents. « Le développement rapide de l'activité « Cloud Computing (informatique à distance et à la demande) » d'Esker s'accompagne depuis plusieurs années d'une forte croissance de ses résultats financiers », souligne le groupe
A elles seules, les solutions « Cloud Computing » ont apporté plus de 1,3 million d’euros de croissance pour le seul deuxième trimestre 2012. « Par ailleurs, les signatures de nouveaux contrats Cloud continuent de progresser fortement par rapport à 2011 sans être, à ce stade, affectées par la conjoncture économique. Ce succès confirmé permettra d’assurer une croissance durable et rentable pour Esker sur les trimestres et années à venir. », se félicite Esker dans son communiqué
Confiance sans faille pour 2012
Pour 2012, le groupe affiche une confiance sans faille. Esker anticipe en effet, la poursuite en 2012 des tendances enregistrées en 2011 à savoir une croissance à deux chiffres de ses ventes, accompagnée d’une nouvelle progression de la rentabilité. La parité entre l’euro et le dollar pourrait jouer davantage en faveur d’Esker d’autant plus que les Etats-Unis sont le premier marché du groupe français. Il y réalise 42 % de son chiffre d’affaires total, alors que ce marché affiche une forte dynamique de croissance, permettant ainsi de compenser la méforme des marchés européens. Forte d’une récurrence du chiffre d’affaires qui représente plus de 70% des ventes, d’un rythme de signatures des nouveaux contrats et l’appréciation du dollar, Esker affiche sa confiance dans réalisation d’une croissance de l’ordre de 10% sur l’ensemble de l’année. Cette tendance est confirmée par les bons résultats de ce semestre. Le bon niveau des ventes sur ce premier semestre, associé à des investissements maitrisés, et à une hausse significative du dollar permettra à Esker de dégager un résultat d’exploitation en progression par rapport à la même période en 2011. Ainsi, les marges d’exploitation devraient être revues à la hausse pour les exercices suivants passant de 10,5% en 2011 à une estimation de 11,90% pour 2013
Une small caps à découvrir
Esker a de solides atouts dans sa manche : une bonne visibilité sur l’année à suivre, basée sur une solide récurrence des revenus notamment hors d’Europe. Esker est un des éditeurs de logiciels français le plus présent à l'international avec 68 % de son chiffre d'affaires réalisé hors de France, dont 41 % aux Etats-Unis. Le groupe est fort d’une solide assise financière. Il affiche une trésorerie de 10,9 millions d’euros au 30 juin 2012 contre 8,7 millions d’euros fin juin 2010, ce qui constitue un trésor de guerre pour une petite société comme Esker. Depuis le premier janvier, le titre a grimpé de plus de 57% se dirige vers les 10 euros, soit ses niveaux de 2007. Attention tout de même, les volumes traités sont faibles, caractéristique propre aux small caps, ce qui peut apporter son lot de surprises en période de forte volatilité...Alors, avec cette caractéristique, il est peu aisé de sortir la valeur d'un claquement de doigts.