Les ménages percevant moins de 2 000 euros d'intérêts par an auront toujours le bénéfice du choix entre le prélèvement forfaitaire au taux de 24 % et le barème de l'impôt sur le revenu.
Concernant les dividendes, ce dispositif ne prévaudrait pas, selon 'Les Echos'. En effet, les petits porteurs ont généralement recours au Plan d’épargne d’actions, une enveloppe permettant de bénéficiant, sous certaines conditions, d'une exonération d'impôt sur les dividendes et les plus-values.
En revanche, l’exécutif souhaite encourager l'actionnariat de long terme avec la création d’un Plan épargne entreprises. Les actionnaires disposeront ainsi d'un abattement croissant avec la durée de détention mais, devraient le bénéfice de l'abattement individuel sur les dividendes (3.050 euros pour un couple aujourd'hui). L'abattement de 40 % serait pour sa part maintenu. Pour en savoir plus, il faudra attendre la semaine prochaine pour connaître les contours de ce dispositif…