Wall Street est attendu dans le rouge alors que les dernières publications de JC Penney, Groupon ou Wall Disney se révèlent décevantes. Par ailleurs, le spectre d’un « Fiscal Cliff » ne plaide pas pour un redressement des indices ni même les récentes nouvelles venant d’Europe. Le Vieux Continent cristallise les inquiétudes notamment la Grèce avec les récentes déclarations du secrétaire d'Etat aux Finances Christos Staikouras. Ce dernier s’impatiente de ne pas recevoir la prochaine tranche d'un programme d'aide international de 130 milliards d'euros alors que les caisses du pays s’assèchent à vitesse grand V. Les marchés marchent sur des œufs avant la publication de la principale statistique du jour aux Etats-Unis, celle de la confiance du consommateur selon Reuters-Université du Michigan en données préliminaires du mois de novembre. En guise d’apéritif, les prix à l’import d’octobre ont augmenté de 0,5% le mois dernier, a fait savoir le département du Travail alors que les économistes les attendaient inchangés.
Groupon plonge de 15% avant les premiers échanges alors que le leader des coupons de réduction en ligne, vient de dévoiler une perte nette à 2,98 millions d’euros et des revenus en hausse de 32% à 568,6 millions de dollars. Les analystes anticipaient en moyenne un bénéfice net positif de 0,03 dollars sur la période, pour des revenus de 591 M$. Sur le T4, le Groupe vise des revenus entre 625 et 675 M$.
Walt Disney a publié des bénéfices à 1,24 milliards de dollars, soit 0,68 dollar par action, en ligne avec les anticipations des analystes.
JC Penney, la chaîne américaine de magasins, a annoncé pour son 3ème trimestre fiscal des chiffres bien inférieurs au consensus avec une perte de 123 millions de dollars soit 56 cents par titre, contre un déficit de 143 millions de dollars et 67 cents par action un an auparavant. Les ventes de l'enseigne ont plongé de 26% à 2,93 milliards de dollars alors que les analystes anticipaient 3,27 milliards de dollars de chiffre d'affaires.