What a difference a few weeks make! En quelques semaines l'ambiance est passée de la panique à l'euphorie. Les taux Espagnols et Italiens par exemple explosaient, aujourd'hui on se rue sur les emprunts d'état de tous les pestiférés d'hier. Un vrai délire qui illustre une fois de plus et l'instinct grégaire des investisseurs et le caractère maniaco dépressif des marchés...
Succès hier des emprunts d’Etat Espagnols et Irlandais
Ce qui se passe sur les emprunts d’Etats Européens depuis le début de l’année est tout simplement hallucinant. Il y a quelques semaines encore, l’Italie et l’Espagne étaient proches de la cessation de paiements et de la demande d’aide Europénne. Leurs taux à 10 ans flambaient dans la panique au dessus des 6 ou 7%. Maintenant on s’arrache leur dette.
Hier l’Espagne a emprunté 4.5 milliards d’euros sans difficulté et l’Irlande a emprunté 500 millions d’euros au taux le plus bas depuis un an.
Les investisseurs pensent que la crise de la dette Européenne est terminée ?
Pas tout à fait. Ils cherchent désespérément du rendement. Du rendement. Et encore du rendement. Ils sont tous persuadés qu’il y aura un nouveau clash un jour ou l’autre mais ils ne veulent pas être les premiers à sauter du train en marche. Les moutons paniquaient tous ensemble, trop, les moutons aujourd’hui sont euphoriques. Trop.
La Banque Centrale Européenne a quand même changé la donne
C’est même la raison majeure de cette euphorie. Car pour l’instant les économies de ces pays européens, à part peut être l’Irlande, ne montrent aucun signe d’amélioration et les dettes continuent à s’empiler. Mais l’appât du rendement est plus fort que tout. La fête continue…