Mercredi 20 février

L'action Lafarge (LG.FR), le numéro un mondial du ciment, tenait le haut du pavé en s'adjugeant 5% à 49,05 euros après la publication des résultats du groupe pour l'exercice 2012.

Le résultat net de Lafarge a accusé un repli de 27% en 2012, à 432 millions d'euros, en 2012 mais le repli est à mettre au crédit d’un effet de base défavorable étant donné que les résultats de l'année précédente avaient été soutenus par une plus-value de cession de 466 millions d'euros. Hors éléments exceptionnels, le résultat progresse de 70% sur un an, à 772 millions d'euros. Autre indicateur clé de la rentabilité du groupe, son excédent brut d'exploitation de la période qui a augmenté de 7% en 2012 à 3,45 milliards d'euros.

Le chiffre d'affaires a quant à lui progressé de 3,5% à 15,82 milliards d'euros

La dette nette, point noir du dossier s'est pour sa part établie à 11,3 milliards d'euros fin décembre, en baisse de « seulement » 700 millions d'euros sur un an

Pourtant, le producteur de ciment a confirmé son objectif visant à réduire sa dette sous les 10 milliards d'euros "le plus rapidement possible en 2013", dans un marché du ciment qui devrait progresser tant en termes de volume de ventes que de hausse des prix.

Le groupe table notamment sur une progression des volumes comprise entre 1% et 4% cette année sur l'ensemble de ses marchés. « Les prix devraient être en hausse et l'inflation des coûts devrait se poursuivre, quoiqu'à un rythme légèrement plus modéré qu'en 2012 », a indiqué Lafarge dans un communiqué.

Le groupe a par ailleurs indiqué qu'il prévoyait de limiter ses investissements à 800 millions d'euros en 2013. Ce montant pourra toutefois être révisé à la hausse en cas de cession d'actifs, a-t-il précisé.

Pour résumer, le président-directeur général de Lafarge Bruno Lafont a déclaré qu’il était « convaincu de notre capacité à atteindre d'ici fin 2014, la quasi-totalité de notre plan 2012-2015 visant à générer 1,75 milliard d'euros d'Ebitda additionnel grâce à nos actions en matière de réduction de coûts et d'innovation, soit presqu'un an plus tôt que notre objectif initial", a-t-il souligné.

Après lecture des résultats, Bank of America-Merrill Lynch qui maintient sa recommandation "acheter", avec un objectif de cours de 53 euros note que le dividende de Lafarge est ressorti meilleur que prévu, tandis que le groupe a annoncé davantage de réductions des coûts en 2013 qu'initialement prévu. La région Afrique-Moyen-Orient qui pèse 35% du chiffre d’affaires a enregistré une performance robuste, remarque la banque, et "cela devrait être suffisant pour rassurer les investisseurs et soutenir le titre à court terme", conclut la banque

L’avis de mon financier :

Avec une VE sur Ebitda de 8,17 fois, le titre se paye moins cher que ses comparables Cemex qui se paye 15,27 fois et Holcim avec un multiple de 9,66. L'objectif de réduire la dette nette sous les 10 milliards (contre 11,3 milliards d'euros fin 2012) sera un puissant catalyseur pour le dossier si le cimentier parvient à atteindre son objectif. Positif

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