Toujours pas de gouvernement en Italie. Et toujours pas d'accord entre les partis. Et pour arranger les choses, Berlusconi a été condamné à un an de prison et son parti crie au complot. Du coup les agences de notations commencent à réagir. Fitch a dégradé l'Italie. La comédie n'a que trop duré. Et pourtant il faudra encore quelques mois pour régler cette crise. Avec des nouvelles élections.
Dégradation de la note de l’Italie par Fitch
Les agences de notation suivent de près la situation de l’Italie après les élections législatives. Et même si les marchés semblent avoir oublié l’Italie après le premier choc initial, c’est la situation politique qui est au cœur des préoccupations. Toujours pas de gouvernement. Et toujours pas de solution à l’horizon.
Les ennuis judiciaires de Berlusconi rendent la situation encore plus compliquée
Le parti de Berlusconi se réunit aujourd’hui pour décider de la stratégie à suivre. Berlusconi n’y sera pas puisqu’il s’est fait hospitaliser, quelle coïncidence, après avoir été condamné à un an de prison. Son parti crie au complot. L’Italie ne va sûrement pas sortir de cette crise politique avant plusieurs mois ce qui complique sa sortie de crise
Quel est le scénario le plus probable aujourd’hui ?
Un nouveau gouvernement technique, un Monti 2 sans Monti, soutenu par le centre gauche et par le parti de Berlusconi, jusqu’à cet été et de nouvelles élections après l’adoption d’un changement du système électoral pour éviter un nouveau blocage. Les investisseurs ne paniquent pas. Les taux Italiens restent en dessous de 5% car on compte sur le patron de la BCE. Un Mario Draghi ne peut pas laisser tomber l’Italie. Mais il ne faudrait pas que ce blocage dure encore trop longtemps.