L'Argentine, pays d'origine du nouveau pape, est en difficulté. L'année 2012 a vu un ralentissement économique marqué, un déficit public primaire pour la première fois depuis 1996, une inflation en plein dérapage et les menaces d'un nouveau défaut avec un combat contre les fonds qui détiennent une partie de la dette dont le paiement avait été suspendu lors du défaut du pays. Il va falloir prier.
Je me suis intéressé à l’Argentine, le pays du Pape François 1er
Et on peut dire déjà que cet homme a une qualité : le timing. L’Argentine qu’il quitte est un pays qui est confronté à de nouvelles difficultés. La croissance d’abord. Elle a chuté à 2% en 2012. Le miracle argentin a fait long feu. Même si les prévisions sont plus optimistes pour 2013, le contexte est problématique avec un gouvernement au plus bas de sa popularité, un contrôle des changes strict en place depuis octobre 2011 et une inflation incontrôlée
Et l’Argentine menace même de faire à nouveau défaut
L’Argentine est aux prises avec les fonds, qu’elle accuse d’être des fonds vautours, qui détienne une partie de la dette sur laquelle elle avait fait défaut en 2001. Ses fonds ont obtenu gain de cause auprès d’un tribunal Américain qui a condamné l’Argentine à les rembourser intégralement ce qu’elle refuse de faire.
Et pour arranger la situation, l’Argentine affiche un déficit public
C’est une première depuis 1996. Le budget affiche un déficit primaire en 2012 et cela ne devrait pas s’améliorer en 2013. La troisième économie d’Amérique Latine est en difficulté. Espérons que François 1er continuera à prier pour elle depuis le Vatican.