Vendredi 22 mars

Lancée en fin d'année dernière, la série américaine « le fiscal cliff » a connu plusieurs rebondissements. Mais si l'événement était sur toutes les lèvres en fin d'année, les marchés n'y prêtent aujourd'hui plus beaucoup d'attention. La série semble avoir perdu de l'intérêt…

Rappel des épisodes précédent :

Épisode 1 : Les craintes sur le fiscal cliff…

La fin 2012 correspondait à l'arrivée de plusieurs échéances fiscales importantes (allègements fiscaux de George W Bush, baisses de cotisations salariales de Barack Obama,…). De plus, les élus devaient également s'entendre sur le relèvement du plafond de la dette du Trésor américain de 16400 dollars. Faute d'accord, un plan de réduction du déficit serait automatiquement appliqué, avec des coupes budgétaires de 1.200 milliards de dollars sur 8 ans. Ce fiscal cliff représente des économies d'environ 600 milliards de dollars dès 2013, mais aurait un impact très néfaste pour la croissance.

Épisode 2 : L'accord du 31 Décembre…

Les élus américains sont parvenus à un accord, au Sénat le 31 Décembre puis à la Chambre des Représentants le 3 Janvier. Près de 80% des allégements décidés par Georges Bush ont été reconduits, mais les républicains ont dû accepter une hausse substantielle des impôts pour les ménages les plus aisés. Quant aux coupes budgétaires et au plafond de la dette, le Trésor américain a pris des mesures exceptionnelles pour permettre aux parlementaires de décider d'un nouveau seuil d'ici la fin février.

Épisode 3 : Le mur de la dette...

En repoussant les négociations sur la dette et le déficit de deux mois, le Congrès a évité de tomber dans le précipice fiscal annoncé fin 2012, mais il a également créé une nouvelle échéance cruciale : le mur budgétaire de fin Février . A cette date, si les élus ne parviennent pas à un accord pour remonter le plafond de la dette, et réduire certaines dépenses publiques, 110 milliards de coupes budgétaires seront automatiquement mise en place pour 2013, équivalentes à plus de 8 % des budgets de fonctionnement de la plupart des agences fédérales. Ces coupes avaient été décidées en 2011 par le congrès pour inciter les démocrates et les républicains à trouver un accord.

Épisode 4 : Et on repousse finalement à fin Mars

S'il n'y a pas eu d'accord fin février entre les républicains et les démocrates, tout le monde s'est accordé à dire que la véritable échéance n'était en fait pas le 1er Mars mais le 27. En effet, les coupes budgétaires ont été automatiquement mises ne place, mais leur montant a été revu à la baisse à 85 milliards de dollars. D'après le FMI, cela ne représente que 0.5 point l'effet sur le PIB américain. En fait, leur montant pourrait même être considérablement inférieur, car les départements fédéraux sont autorisés à utiliser des crédits d'exercices fiscaux précédents. De plus, la majorité des coupes budgétaires sont programmées pour la fin d'année et il reste un espoir d'accord d'ici là, d'autant que la prochaine échéance, plus importante, arrive déjà le 27 mars. Après le 27 mars, le gouvernement fédéral cessera purement et simplement d'être financé, fermetures de services publics à la clé, sauf si le Congrès vote une loi budgétaire couvrant les six derniers mois de l'exercice 2013, jusqu'à fin septembre. Un nouvel épisode qui pourrait relancer l'attrait des investisseurs pour cette série…

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