Vendredi 26 avril

Le groupe de luxe PPR PPR (PP.FR) a dévoilé un chiffre d'affaires de 2,36 milliards d'euros, sur les trois premiers mois de l’année contre 2,34 milliards d'euros pour la même période en 2012.

A périmètre et taux de change comparables, la hausse est ressortie à 3,1%. Par branche d’activité, le pôle luxe a enregistré une croissance de 4,5% en données publiées et 6,4% en variation organique de ses ventes, à 1,52 milliard d'euros. Le pôle sport & lifestyle a, en revanche, vu ses revenus se replier de 4,9% en données publiées et de 2,5% en données comparables, à 842,7 millions d'euros.

Si le groupe reste confiant dans sa capacité à améliorer ses performances en 2013, il se dit prudemment confiant pour l'année 2013."Nous demeurons vigilants en matière de maîtrise des coûts et de préservation des marges brutes", a déclaré le PDG du groupe, François-Henri Pinault, dans un communiqué.

"Les atouts uniques de chacune de nos marques, ainsi que l'énergie et l'imagination de nos équipes, nous rendent très confiants pour le futur et dans la capacité du groupe à améliorer ses performances sur l'ensemble de l'année 2013", a-t-il ajouté.

Le groupe, qui sera rebaptisé Kering à l'issue de son assemblée générale, prévue le 18 juin, a indiqué qu'il cherchait de nouvelles cibles d'acquisitions dans les montres et la joaillerie, après l'annonce de l'achat du joaillier italien Pomellato cette semaine. Il devrait par ailleurs envisager une cotation séparée de sa marque de super luxe Bottega Veneta qui affiche une santé insolente. En effet, alors que le secteur du luxe devrait accuser cette année sa plus faible croissance depuis la crise financière de 2008, le segment ultra élitiste du super luxe affiche une belle résistance. Et chez PPR, Bottega Veneta croît nettement plus vite que Gucci.

Toutefois, pour Citigroup, les ventes sont "décevantes dans toutes les divisions". "La croissance du chiffre d'affaires d'environ 3% à données comparables s'est en effet révélée largement en déca des prévisions de Citi et du consensus, en raison d'un net ralentissement de l'activité dans la division luxe, qui n'a enregistré qu'une croissance à un chiffre, et de tendances négatives aussi bien chez Puma (PUM.XE) que Volcom", indique Citigroup.

Un constat amer, partagé par le marché qui fait dévisser l’action PPR de 7,2% à 165,60euros

Pour Citigroup, "C'est la première fois depuis plus de deux ans que la division luxe de affiche une performance égale à celle de ses concurrents, et non meilleure", souligne la banque. Citi conserve une recommandation "achat" sur le titre, avec un objectif de cours de 190 euros.

L’avis de Monfinancier :

Comme les autres acteurs du luxe, l’activité de PPR a fortement ralenti la cadence sous le coup du tassement de l'économie chinoise et de la crise en Europe. Le groupe a échoué à réaliser une croissance à deux chiffres avec une progression du chiffre d’affaires de 3,1% au T1 en nette ralentissement par rapport aux 17% de croissance enregistrées au cours des deux précédents trimestres. Conserver, Objectif à 174,10 euros.

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