L'euro est sous pression face aux autres devises, plombé par des statistiques une fois encore médiocres sur le front du chômage, dont le taux inscrit un nouveau record à 12,1% de la population active. Désormais selon Eurostat, la zone euro compte désormais quelque 19,21 millions de personnes sans emploi.
Par ailleurs, les anticipations d'inflation sont au plus bas depuis 3 ans ce qui renforce l'espoir que la Banque centrale européenne (BCE) abaisse ses taux d'intérêt à l'issue de sa réunion de politique monétaire. Le taux annuel d'inflation dans la zone euro a reculé à 1,2% en avril, contre 1,7% en mars, pour atteindre son plus bas niveau depuis février 2010, ce qui laisse une marge de manœuvre significative à la BCE pour baisser ses taux directeurs.
La monnaie unique recule de 0,15%, à 1,3075$ après avoir glissé jusqu’à 1,3052 dollar, son plus bas niveau de séance, dans le sillage des statistiques européennes.
L'euro est également à la peine face aux autres grandes devises, comme le yen. Il recule ainsi de 0,7% face à la devise japonaise pour s’échanger à 127,38 yens. En attendant la réunion de la politique monétaire de la Fed, qui devrait poursuivre sa politique monétaire ultra accommandante, le dollar évoluait en ordre dispersé et se dépréciait nettement de 0,51% face au yen, pour tomber à 97,46 yens.
Le marché attend désormais l'indice ISM de Chicago à 15h45, puis l'indice de confiance des ménages américains pour avril, à 16h00.