Gros ouf de soulagement pour Bic. La Haute Cour de Bombay vient d’autoriser le spécialiste français des stylos et briquets à finaliser l’acquisition de 40% de l’activité papeterie de Cello Pens, le leader indien des instruments d'écriture.
La décision marque l’épilogue d’une bataille judiciaire opposant Bic à Cello Pens depuis plus de 3 ans. En janvier 2009, le spécialiste français des stylos et briquets signait avec Cello Pens un accord portant sur le rachat de 40 % de l'activité d'instruments d'écriture du groupe indien exercée par sept entités. En mars, Bic s’est porté acquéreur sur 40 % de six entités sur sept, pour un montant de 3,8 milliards de roupies indiennes, soit près de 54 millions d’euros. Un an plus tard, soit en janvier 2010, coup de théâtre ! L’indien n’a pas souhaité aller plus loin. Alors, Bic déterminé à conclure cet accord, a déposé une procédure arbitrale en août de la même année. En février 2012, le français a confirmé sa volonté de faire appliquer les accords et a engagé sept mois plus tard une procédure d'arbitrage en vue d'obtenir la complète application de ces accords.
Un an et demi plus tard, le 16 février 2012, le Centre d'Arbitrage International de Singapour a rendu une sentence favorable à Bic et le 21 mai 2012, Bic a déposé devant la Haute Cour de Bombay une demande d'exécution de la sentence arbitrale. Elle l'a rendue exécutoire. Le groupe BIC va enfin pouvoir finaliser l'acquisition des 40 % de la septième et dernière entité de Cello avant la fin de l’année, comme le prévoyaient les termes du contrat signé en janvier 2009. L’accord incluait en outre, une option d'achat permettant à BIC d'augmenter sa participation à hauteur de 55 % avant le mois d’octobre 2013.
Une nouvelle qui ragaillardit le titre alors qu’il avait été chahuté suite à l’avertissement sur résultats la semaine dernière. Pour rappel, Bic a vu son résultat net part du groupe reculer de 20,2% à 45,2 millions d'euros au 1er trimestre. S'il a confirmé ses prévisions pour sa branche majoritaire Grand public, le groupe a en revanche abaissé celles de sa division Bic APP (12,4% des ventes), dont les résultats trimestriels ont été qualifiés de « décevants » par la direction.
