Les marchés n’aiment pas qu’on leur coupe les vivres…

La séance risque d'être un peu difficile à Paris après une semaine orientée à la hausse. Le CAC 40 ouvre les débats sur une légère baisse de 0,20% aux alentours des 3 970 points. A New York, le Dow Jones, qui avait atteint la veille un nouveau record historique termine en baisse de 0,28% à 15 233 points tandis que le S&P finit en repli de 0,50% à 1 650,47 points. Le président de la Réserve fédérale de San Francisco John Williams, a jeté un froid hier en lançant à l’occasion d'un déjeuner organisé par le Portland Business Journal, que la Fed pourrait lever le pied sur le montant de ses rachats d'actifs dès cet été. Pour lui, si une éclaircie sur le front du marché du travail pointait le bout de son nez, la Fed réfléchirait à deux fois avant de poursuivre sa politique monétaire ultra accommodante. C’est donc dans cette ambiance que les opérateurs prendront connaissance à 15h55 de l’indice de confiance du consommateur pour ce mois-ci tel puis quelques minutes après des indices avancés du Conference Board. Ils espèrent donc que ces statistiques ressortent les plus médiocres possibles pour que la Fed laisse la perfusion faire son œuvre. En revanche, c’est tout le contraire qui se passe au Japon, nouvelle politique ultra-accommodante de la Banque du Japon et la baisse du yen permet au Nikkei de clôturer vendredi en hausse de 0,67% à 15 138,12 points, soit à un nouveau plus haut de cinq ans et demi. Du côté des entreprises, le secteur automobile étroitement surveillé alors que les ventes de voitures neuves ont progressé en avril dans l’Union européenne pour la première fois depuis dix-neuf mois, selon l’Association européenne des constructeurs automobiles (Acea).