Le CAC 40 a clôturé la journée en petite hausse, de 0.37% à 4051 points, grâce notamment à l’intervention de Ben Bernanke.
Le patron de la Fed a indiqué qu’un resserrement "prématuré" de la politique monétaire présentait des risques "substantiels" d'un ralentissement de l'économie américaine. Cette déclaration a donc dû rassurer certains investisseurs qui craignaient un ralentissement des mesures de soutien de la banque centrale américaine.
Suite à cette annonce, les marchés ont rebondi, le CAC passant en quelques minutes de 4030 à 4058 points tandis que le Dow Jones, qui avait ouvert à l’équilibre, grimpait de 0.8% à 16h30.
Le soufflet est ensuite légèrement tombé, et l’indice parisien a donc finit sur une hausse plus légère, à 4051 points.
Sur le marché des changes et sur les matières premières, on a connu la même évolution puisque l’euro, le brent et l’Or, ont tous connu une hausse rapide après le discours de Bernanke, avant de retomber. L’euro perd 0.20% face au dollar et vaut 1.288 dollar. Le brent perd 0.4% à 103 dollars le baril et l’Or reprend 0.28% à 1382 dollars l’once
Du côté des valeurs, Carrefour occupe la tête de l’indice CAC 40 à la faveur d’un gain de 4.7% à 24.41 euros. Le titre a franchi une résistance importante à 23.8 euros et signe un plus haut depuis juillet 2011.
Il est suivi par Schneider Electric qui gagne 2.31% et touche un plus haut historique à 63 euros.
Crédit Agricole complète le podium et gagne 1.9% alors que se tient demain l’Assemblée Générale de la banque.
Cap Gemini tient également demain son Assemblée générale mais le titre perd lui 3% à 38.79 euros. C’est la plus forte baisse du CAC. Elle est suivie par STMicroelectronics qui perd 1.64% à 7,55 euros, subissant des prises de bénéfices après avoir atteint 7,69 euros, un niveau inédit depuis le 2 juin 2011.
Sur le SBF 120, Lagardère gagne 3.42% après que JP Morgan soit passé de sous-pondérer à neutres sur le titre.
Enfin, Peugeot perd 1.86%. Le constructeur automobile va fermer d'ici à un an le site tertiaire de Meudon-la-Forêt, en région parisienne, et transférer ses 660 salariés sur d'autres sites dans le cadre de la restructuration des activités françaises du groupe