Rude premier semestre pour Cellectis. La société biotechnologique a achevé son premier semestre sur une perte d'exploitation qui s’est creusée de 40,7% à 16,5 millions d'euros. Sur la période, les produits d'exploitation de la 'biotech' spécialisée dans l'ingénierie du génome ont atteint 6,9 millions d'euros, contre 7,5 millions un an plus tôt.
La trésorerie s’est quant à elle érodée à 9,5 millions d’euros contre 21,8 millions à fin 2012. La société veut minimiser la consommation de cash, jugée "elevée" au cours du premier semestre 2013 et prévient qu'elle devrait baisser très significativement d'ici la fin de l'année.
Toutefois, pour assurer le financement des besoins du groupe pour les mois à venir, la société anticipe d'une part une amélioration des flux liés aux opérations (accroissement des ventes, réduction des dépenses), et envisage d'autre part de réaliser des cessions de brevets ou d'actifs non stratégiques et/ou de lever des capitaux, notamment en ayant recours à la ligne de financement en fonds propres mise en place avec Kepler capital Markets.
« Les succès prometteurs remportés dans les domaines de l'ingénierie génomique et des thérapies immuno-adoptives confirment la valeur de l'expertise unique de Cellectis dans les applications thérapeutiques. Pour profiter du fort potentiel du secteur biopharmaceutique, en oncologie notamment, nous avons pris la décision d'accélérer le développement du pôle thérapeutique » ajoute André Choulika, Président-directeur général du Groupe.