Vendredi 27 décembre

Lafarge a annoncé avoir cédé au groupe Etex sa participation de 20% dans ses activités de plâtre en Europe et en Amérique du Sud. Le montant de cette transaction s'élève à 145 millions d'euros. Le cimentier français a indiqué que cette opération est encore soumise aux autorisations d'usage. Elle devrait être finalisée dans les semaines qui viennent.

Le numéro un mondial a annoncé qu'il pourrait atteindre dès la fin 2014 les objectifs qu'il s'était initialement fixés à l'horizon 2015 et ce malgré des résultats trimestriels inférieurs aux attentes, marqués par des effets de change défavorables.

Le producteur de matériaux de construction a dégagé un résultat net de 304 millions d'euros, contre 303 millions d'euros un an plus tôt. Sur cette période, l'excédent brut d'exploitation du groupe est ressorti à 1,01 milliard d'euros, en baisse de 6% à données publiées mais en hausse de 4% hors effets de change et de périmètre. Les effets de change ont en effet littéralement plombé la rentabilité du groupe avec un impact négatif de 7% sur le chiffre d'affaires et l'excédent brut d'exploitation au troisième trimestre, a précisé le groupe dans son communiqué. Ainsi, malgré la progression des volumes et la résistance de ses prix, le chiffre d'affaires est ressorti de son coté à 4,24 milliards d'euros, en baisse de 4% sur une base publiée mais en croissance organique de 4%. Des résultats inférieurs aux attentes du consensus établi par FactSet qui anticipait pour le troisième trimestre un chiffre d'affaires de 4,28 milliards d'euros, un excédent brut d'exploitation de 1,07 milliard d'euros (contre 1,01 milliard dégagé) et un résultat net de 330 millions d'euros (contre 304 annoncés).

Lafarge a cependant confirmé ses autres objectifs annuels, à savoir la réduction de son endettement net, à moins de 10 milliards d'euros à la fin 2013 et à moins de 9 milliards d'euros en 2014 alors que la dette nette de l'entreprise s'élevait à 10,9 milliards d'euros au 30 septembre, en baisse de 1,3 milliard d'euros par rapport à l'année précédente. Pour rappel, Lafarge est engagé dans un vaste programme de restructuration et de cessions d'actifs destiné à lui permettre de redresser ses comptes et d'assainir sa dette, (qui culminait à 17 milliards en 2008 après le rachat d’Orascom) afin de retrouver une note de crédit ayant rang d'investissement. L'opération de rachat d’Orascom pour 8,8 milliards avait à l’époque plomber le bilan de Lafarge mais également contribué à fortement accroître son exposition aux pays émergents, cette zone géographique pesant environ 60% du chiffre d'affaires du groupe en 2012.

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