Mercredi 22 septembre

Le départ de Larry Summers, principal conseiller économique de Barack Obama, le troisième départ dans l'équipe en quelques semaines, est le signe d'un malaise au sein d'une administration à laquellle selon les sondages la majorité des Américains ne fait plus confiance en matière de gestion de la crise.

Larry Summers, le principal conseiller économique de Barack Obama, décide de démissionner

C'est un évènement important. Car il est très significatif du malaise général autour de la gestion de la crise économique par l'administration Obama. Pour les Américains, on le rappelle, la première préoccupation de loin, ce n'est ni l'Irak ni l'Afghanistan, ce n'était pas non plus la réforme de la santé, c'était et c'est de plus en plus l'économie et le chômage. Et si la confiance des ménages a plongé, comme l'a encore montré les déclarations de la banque centrale Américaine hier, c'est bien sûr parce que le chômage ne s'améliore pas encore mais aussi parce qu'il y a une perception d'absence totale de leadership en matière d'économie aux États-Unis. L'impression générale que Barack Obama est étrangement silencieux sur le seul sujet qui intéresse pourtant les Américains.

Il est pourtant bien entouré

Larry Summers est une personnalité assez controversée mais un homme expérimenté, Mais il s'en va, faute probablement d'avoir réussi à imposer une vision plus interventionniste. Tim Geithner, le secrétaire au Trésor a lui très rapidement perdu son crédit auprès du grand public car il est considéré comme étant trop proche de Wall Street et en ce moment, on l'a vu encore hier avec la réunion de la FED, on a l'impression qu'il n'y a qu'un homme à la barre, Ben Bernanke. Il est sur tous les fronts et tente de compenser l'absence de l'homme porteur de tant d'espoir, celui que le monde voyait comme le Messie, Barack Obama

Est-ce que le départ de Larry Summers qui était tout de même très critiqué ne marque pas un tournant?

Peut être. Barack Obama a deux ans pour regagner la confiance des Américains en matière d'économie. Il aura à le faire avec une Chambre des Représentants et peut être même un Sénat à majorité républicaine. Mais l'histoire a prouvé que ce n'était pas une tâche impossible. Il va falloir cependant que Barack Obama s'engage, fasse des choix drastique et abandonne sa posture consensuelle. L'état de grâce est terminé depuis longtemps.

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