Deux semaines après que la Banque Centrale d’Angleterre ( BOE) a relevé ses prévisions de croissance, à 3,4% pour 2014, (contre 2,8% précédemment) un indicateur décevant vient tempérer l’optimisme ambiant.
Les ventes de détail ont flanché en janvier au Royaume-Uni. Attendu en repli de 1%, la baisse est encore plus marquée que prévu, avec une dégringolade de 1,5% en janvier. Il s'agit du plus fort recul depuis avril 2012.
Une mauvaise nouvelle pour l’économie britannique qui rejoint le constat fait par la BOE dans ses minutes. Alors que jusqu’à présent, les dépenses de consommation ont été le principal relais de la reprise de l'économie britannique, ce moteur pourrait caler si " la croissance des salaires n'accélère pas prochainement" soulignait la bOE dans son compte rendu de politique monétaire.
Or, la crainte de voir le relais de la consommation s’essouffler s’est renforcé au mois de janvier, avec la chute de 1,5% des ventes de détails, d’où la nécessité d’encourager l’investissement des entreprises, l’autre mamelle de la croissance économique.
Fort de ce constat, la BOE estime qu’il faudrait que les investissements des entreprises s'accentuent pour que le rythme de la reprise économique se maintienne", a conclu le comité.
Le sterling lui restait ferme face aux autres devises. Il s’apprécie de 0,1% face aux trois grandes devises : euro, yen, et dollar. Quant à l’indice Footsie, il s’adjuge 0,43% à 6842 points, surperformant les autres indices boursiers européens.