Mercredi 26 février

Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a bel et bien progressé de 0,7% au quatrième trimestre par rapport au trimestre précédent, selon la deuxième estimation de l'Office britannique de la statistique (ONS).

Par rapport au même trimestre de l’année 2012, la richesse du pays a augmenté de 2,7%, tandis que pour l’ensemble de l’année 2013, l’ONS a revu en baisse son estimation de croissance à 1,8%, (contre une estimation précédente de 1,9%). Mais malgré cette révision en légère baisse, il s'agit toujours de la plus forte croissance annuelle depuis 2007.

L'ONS a par ailleurs fourni de nouveaux détails concernant les moteurs de la croissance du Royaume-Uni. Les dépenses des ménages ont encore apporté une forte contribution, avec une hausse de 0,4% sur le trimestre mais la reprise économique du Royaume-Uni est devenue moins dépendante des dépenses des ménages et a été davantage basée sur le commerce extérieur et les investissements des entreprises au cours du dernier trimestre de 2013.

Les investissements des entreprises ont ainsi enregistré une croissance de 2,4% par rapport au troisième trimestre, mais c’est le commerce extérieur qui a apporté la plus forte contribution de 0,4% au PIB. A relativiser tout de même car cette contribution du commerce extérieur à la croissance s'explique davantage par une baisse des importations que par une augmentation des exportations.

Quoi qu’il en soit, le fait que la croissance soit moins dépendante de la consommation est une bonne nouvelle pour le gouverneur de la Banque d'Angleterre (BOE) Mark Carney, qui avertissait dans ses minutes que la reprise était déséquilibrée et donc non viable, dans la mesure où elle dépendait trop des dépenses des ménages.

Pour rappel, la BOE prévoit une croissance forte de l'économie britannique, de 3,4% cette année, en partie grâce à une forte hausse des investissements des entreprises et à la construction de logements.

Les perspectives économiques restent encourageantes en Angleterre, ce qui soutient la livre sterling. Si la devise britannique peine à gagner du terrain face au dollar, (+0,1%, à 1,6690$) elle grimpe tout de même de 11,2% sur 12 mois. Le sterling progresse par ailleurs de 0,15% face à la devise européenne, pour s’échanger à 1,2151 euro, soit une hausse de 5% sur 12 mois. Enfin, il s’adjuge 0,25% face au yen, autour des 170,83 yens et affiche désormais une progression de 22,65% sur un an.

L’indice boursier britannique en revanche, restait de marbre, le FTSE 100 consolidant de 0,31% à 6809 points.

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