Créée en 2001, Genticel est une société spécialisée sur le secteur des vaccins thérapeutiques contre le cancer du col de l’utérus.
HPV
Genticel a développé ProCervix, un vaccin thérapeutique destiné à éradiquer le papillomavirus (virus HPV.) Ce virus sexuellement transmissible est le plus répandu chez l’Homme avec 300 millions de femmes infectées. La société s’est focalisée sur le traitement du HPV 16 et du HPV 18. Si la plupart des femmes les détruisent naturellement, ces virus sont également responsables de 400 000 nouveaux cas du cancer du col de l’utérus chaque année.
ProCervix
Genticel répond à un besoin médical non satisfait. La société développe une thérapie entre la vaccination préventive type Gardasil et l’opération chirurgicale pour les femmes dont les lésions précancéreuses sont avancées. Les femmes qui sont contaminés et dont l’infection n’a pas vocation à évoluer, aucune solution thérapeutique n’est proposée, si ce n’est qu’une surveillance. L’étude clinique de phase II vient de débuter, dont les résultats ne seront publiés qu’en 2016 et le rapport final pas avant le deuxième semestre 2017.
Phase III ?
Les fonds levés, soit 30 millions d’euros seront utilisés par la société pour atteindre cet horizon de 2017. Au-delà de cette date, le groupe entend poursuivre l’aventure un partenariat. Malgré cet incertitude planant sur ce dossier, le groupe avance être en contact avec une trentaine de laboratoires. Le développement du produit est encore à un stade peu avancé. Les risques d’échec sont donc importants. L’investisseur devra donc s’armer de patience. Et rien ne dit qu’avant cette échéance de 2017, le titre ne connaisse pas de nombreux accès de faiblesse si aucune avancée significative n’est réalisée entre temps. Comme pour toutes les introductions en Bourse de sociétés de biotechs, celle de Genticel sera réservée aux investisseurs les plus audacieux qui prennent le pari d’une réussite du projet de la société postulante. Le profil est plus risqué que celui de Genomic Vision dont la souscription est en cours.
Souscrire à titre spéculatif… pour les investisseurs les plus avertis.
