La reprise s’accélère en Grande-Bretagne, mais le compte rendu de la dernière réunion de la Banque d'Angleterre (BoE) met en lumière des divergences de vue de la part des responsables de la politique monétaire.
Si la BoE s’accorde pour dire que l'économie britannique a progressé de 1% au cours du premier trimestre, les responsables ne sont pas d’accord sur l'évaluation des capacités de production inutilisées et surtout sur les perspectives d'inflation à moyen terme.
En effet, comme partout en Europe, l'inflation envoie des signes de faiblesse, le taux d'inflation ayant reculé en mars à 1,6% contre 1,7% le mois précédent, retombant ainsi à un niveau sans précédent depuis octobre 2009
Par ailleurs, le taux de chômage a reculé pour revenir en dessous de 7%. Or ce seuil est censé déclencher une hausse de son taux directeur, alors que parallèlement « la hausse des salaires a rattrapé celle des prix à la consommation pour la première fois en près de quatre ans », ce qui ouvre la voie à resserrement monétaire dans les mois qui viennent.
La publication des Minutes fais refluer le sterling face à l’ensemble de ses contreparties. Il recule de 0,15% face au dollar, à 1,6799$, redonne 0,38% face à l’euro pour se négocier à 1,2139 et recule par ailleurs de 0,5% face au franc suisse et de -0,52% contre la devise japonaise.