Lundi 28 avril

C’est l’ébullition totale autour du dossier Alstom, alors que le conseil d'administration du groupe français n'a pas pris de décision au sujet de l'offre faite mercredi par l'américain. Les deux sociétés comptaient annoncer ce lundi le rachat par General Electric des activités énergie d'Alstom, pour plus de 10 milliards d'euros payés cash.

Mais c’était sans compter sur le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg qui ne cache pas sa préférence pour l’allemand Siemens, qui proposerait une contre offre pour racheter la banche énergie d’Alstom. Le groupe allemand propose de racheter l'activité énergie d'Alstom, valorisée 10 à 11 milliards, et de lui céder ses trains.

Arnaud Montebourg reproche au PDG d'Alstom, Patrick Kron, de ne pas l'avoir tenu informé de la proposition de l'américain General Electric sur le fleuron industriel français, alors que ce dernier s'entretient régulièrement avec lui. Car pour le ministre, cela ne fait pas l’ombre d’un doute : «Soit on se fait racheter par Boeing, soit on décide de construire un Airbus de l'énergie et des transports», avant de résumer « Nous pouvons créer un leader mondial, un champion made in France.»

Alstom a pour sa part annoncé dimanche soir qu'il allait poursuivre sa "réflexion stratégique" sur son avenir et qu'il informerait le "marché d'ici à mercredi matin". Le titre reste par ailleurs suspendu de cotation jusqu’à mercredi.

Du coté Allemand, la perspective d’une fusion d'activités entre l'industriel Siemens et son concurrent français Alstom représenterait une "grande chance" tant pour la France que pour l'Allemagne, a affirmé un porte-parole du ministère allemand de l'Economie.

La proposition de Siemens de racheter les activités énergie d'Alstom, cible en parallèle de l'américain General Electric, et de lui céder en contrepartie certaines de ses activités dans les trains, "offre une grande chance et un gros potentiel en terme de politique industrielle pour l'Allemagne et pour la France", a déclaré ce porte-parole, Stefan Rouhenhoff, lors d'un point presse régulier du gouvernement.

En effet selon Joe Kaeser, le PDG de siemens, ce schéma est «une opportunité unique de bâtir deux géants européens, chacun leader mondial»: l'un français dans le transport (Alstom, qui possède déjà le TGV), l'autre allemand dans l'énergie (Siemens).

Le patron de Siemens, Joe Kaeser, doit être reçu enfin d'après-midi par le président français François Hollande à l'Elysée, qui s'est déjà entretenu avec le PDG de General Electric, Jeffrey Immelt, dans la matinée.

A l'issue de son entretien avec le président de la République et le ministre de l’économie, Jeffrey Immelt, le PDG de General Electric (GE), a déclaré que le dialogue avec le gouvernement français au sujet d'Alstom (ALO.FR) avait été "ouvert, amical et constructif".

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