Après ses légers gains de la veille, Wall Street a finalement lâché prise hier soir et clôture en nette baisse, malgré un recul du déficit commercial. La tendance a été plombée par l'escalade des tensions en Ukraine.
Le DJIA a lâché 0,78% à 16.401 points, le S&P500 recule de 0,90% à 1.868 points tandis que le Nasdaq a tout particulièrement dévissé, plombé notamment par Twitter qui chute de -18% alors que la période de "lock-up" de six mois après l'introduction en Bourse du Groupe (c'est-à-dire la période de restriction sur la vente de titres de certains actionnaires) est arrivée à échéance lundi. Il est ainsi désormais possible à certains actionnaires "insiders" de vendre leurs titre Au final, le Nasdaq a plongé de 1,38% à 4.081 points.
En Asie, la baisse l'emporte ce matin, sur fond d'inquiétude croissante sur la crise ukrainienne, qui a pesé hier sur les places mondiales. A Tokyo, le nikkei recule de 2,93%, à 14 033 points, plombé par une remontée du yen, tandis que Hong Kong perd 1,2%. Shanghai et Bombay redonnent respectivement 0,73% et 1,4%, Séoul -1,49% alors que Sydney perd 0,8%.
Les places boursières européennes devraient quant à elles ouvrir en repli après une performance négative de Wall Street, les investisseurs se montrant plus prudents à l'égard des niveaux actuels de valorisation. Les marchés seront attentifs dans l'après-midi au discours de la présidente de la Réserve fédérale américaine (Fed), Janet Yellen, devant la commission économique du Congrès.
Le CAC devrait céder 0,14% pour ouvrir à 4383 points.