« Des anticipations d'inflation très faible risquent de s'installer dans la zone euro et d'inciter les ménages et les entreprises à différer leurs achats », a déclaré lundi Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE).
Les commentaires de Mario Draghi, dans le cadre d'une conférence de la BCE à Sintra, au Portugal, signalent que la BCE étudie un large éventail de mesures pour empêcher qu'une inflation excessivement faible compromette la reprise économique naissante dans la zone euro.
"Nous devons être particulièrement attentifs actuellement au risque que s'installe une spirale négative entre faible inflation, baisse des anticipations d'inflation et crédit, en particulier dans les pays en difficulté", a indiqué le président de la BCE dans le texte de son intervention.
"Il y a un risque que des anticipations de désinflation s'installent" et conduisent les ménages et les entreprises à reporter leurs achats et leurs investissements, "dans un cycle déflationniste classique", a expliqué Mario Draghi. "Nous ne sommes pas résignés à laisser l'inflation rester trop faible trop longtemps", a-t-il ajouté.
De quoi faire pression sur l’euro et pourtant il vient de rallier le seuil des 1,3650$, en légère hausse de 0,15% face au billet vert .