Bouygues aurait préféré commencer cette journée différemment. En queue de CAC, le titre chute de plus de 4% à 32,70 euros, à la suite d’une dégradation de Kepler, passé de « conserver » à « alléger ».
Les derniers chiffres de l'agence nationale des fréquences (ANFR) sur la 4G alimentent également ce courant vendeur. Selon des chiffres dévoilés mardi, Bouygues Telecom a été rattrapé par Orange dans la course au déploiement du très haut débit mobile, avec 6 393 sites en service au 1er juin 2014, contre 6 083 pour la filiale de Bouygues.
Lundi, c’était au tour S&P d'avoir planté sa banderille. L’agence de notation américaine avait abaissé la note de crédit du conglomérat Bouygues de "BBB+" à "BBB" en raison des difficultés rencontrées par Bouygues Telecom dans un marché mobile français très concurrentiel.
« Selon nous, la dimension plus prévisible et résiliente des activités de construction du groupe ne compense pas entièrement la performance plus faible et les incertitudes stratégiques de la division télécom » commente S&P. Depuis l’arrivée de Free Mobile en 2012, le paysage mobile français est soumis à une rude concurrence. Et pour l’agence de notation, cette bataille devrait s’intensifier après l'acquisition par Numericable du deuxième opérateur mobile SFR.