Après Elior, un nouveau dossier va faire son retour à la Bourse de Paris. Il s’agit de Coface, l’assureur crédit, qui avait été retiré de la cote en 2002. La filiale de Natixis rejoint les introductions en Bourse d’envergure qui étaient prévues au premier semestre.
Coface va faire ses premiers pas à la Bourse de Paris le 27 juin dans une fourchette indicative de prix comprise entre 9,60 et 11,20 euros par titre. L'opération portera sur près de 80 millions d'actions existantes cédées par Natixis pour un montant d’environ 831,9 millions d'euros sur la base du milieu de la fourchette indicative.
Coface explique dans son communiqué avoir « mené au cours des trois dernières années une réorganisation qui s’est traduite par une forte amélioration de ses performances financières, rendant ainsi le Groupe confiant dans la poursuite de la dynamique engagée. »
Worldline, filiale d'Atos est l’autre dossier qui va lui aussi se présenter devant les investisseurs parisiens en ce début d’été. Hasard du calendrier, cette entrée en Bourse du spécialiste des paiements électroniques sera le même jour que celle de Coface.
La société de paiements électroniques va introduire sur le marché entre 25% et 30% de son capital, dans une fourchette indicative de prix comprise entre 16,40 et 20 euros par action, soit une taille de l’opération de 610 millions d'euros. Elle fait ressortir une valeur d'entreprise comprise entre 2 milliards et 2,4 milliards d'euros.
Cette entrée en Bourse marque pour Wordline une « nouvelle page de son histoire » et va lui ouvrir de nombreuses opportunités». L’opération permettra en outre au groupe de profiter de sa taille critique pour saisir des opportunités dans ce secteur en plein consolidation.
La société a réalisé l’an dernier un chiffre d'affaires de 1,1 milliard d'euros. Elle vise une croissance organique moyenne de ses revenus de 5% à 7% par an d'ici à 2017, « avec une accélération progressive dans le temps ». En parallèle, Wordline table sur une progression de son flux de trésorerie disponible de 120 millions d'euros en 2013 à environ 180 millions d'euros en 2017.