Le Financial Times révèle ce matin en première page que les vendeurs à découvert d'actions, ces traders qui parient sur la baisse des actions, n'ont jamais été aussi peu nombreux depuis la crise. La hausse spectaculaire des indices boursiers a découragé même ceux qui sont convaincus qu'il y a une bulle spéculative. Même s'il n'en reste qu'un...je serai le dernier bear...
Même après la petite baisse des derniers jours, on reste à des niveaux historiquement hauts, surtout aux États-Unis avec un Dow Jones à 17,000. Mais ce qui est frappant c’est que les bears, les baissiers, semblent avoir jeté l’éponge:
le niveau des ventes à découvert, ces ventes qu’on fait pour parier sur la baisse d’une action, sont au plus bas depuis la crise. Cela fait près de 18 mois que certains fonds spéculatifs jouent la baisse en parlant d’une bulle spéculative. Mais le marché a continué à progresser grâce aux liquidités des banques centrales et les pertes se sont accumulées pour eux. Ils ont dû abandonner leur combat.
Est-ce que c’est une indication de la tendance à venir? Par le passé, quand plus personne n’a de positions à la baisse et que tout le monde devient bull, le marché corrige à la baisse de 8 à 10%. Mais la situation actuelle est tellement inhabituelle que les vieilles règles des vieux traders ne semblent plus s’appliquer. Les banques centrales ont provoqué un total dérèglement climatique des marchés…Et plus personne ne peut prédire si on aura un été ensoleillé ou un été pourri. Voir l'édito en vidéo
L'Allemagne.
Vendez le real. Vendez la Bourse de Sao Paulo.
La conférence sociale qui s'est terminée par un fiasco total a tout de même accouché d'une des spécialités françaises: des commissions. Trois nouvelles commissions ont été créées hier: La commission d'évaluation des négociations du pacte de responsabilité, un comité d'évaluation des aides publiques, et un observatoire des rémunérations. Si la situation économique du pays n'était pas aussi dramatique et l'incompétence politique aussi pathétique, ça pourrait être drôle.
600 commissions. 600!!!! avec 2 à 100 intervenants pour un coût hors frais de ministères rattachés de 23 millions d'euros par an (Le Parisien).
Comment peut-on prétendre à redresser l'économie française quand on gère un parti comme l'UMP de façon aussi désastreuse et clientéliste. Qu'ils continuent comme ça et on se retape Hollande pendant 5 ans.
est dans une situation inconfortable. Celui qui va devenir le patron de la Commission Européenne, qui combat entre autres l'évasion fiscale, est celui qui a créé les statuts fiscaux privilégiés au Luxembourg... Logique non ?
Gérard Mestrallet président de Paris Europlace: "Il est essentiel que les états majors des entreprises puissent rester à Paris".
Elle n'a plus le choix. Pour éviter la faillite le 30 Juillet elle doit trouver un compromis avec les fonds vautour et en particulier le fonds américain Elliott. Il ne lui reste plus que l'espoir de gagner au mondial...
VOILA C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU