La Grèce.
Le conflit entre la France et l'Allemagne.
Et maintenant l'Espagne.
L'Espagne qui va sauter. Et demander de l'aide à l'Europe.
On a l'impression de danser sur un baril de poudre.
Tous les matins quand je regarde les cours pour la première fois, j'ai quelques secondes où je retiens mon souffle. Le temps que les cours s'affichent.
Je me demande toujours si c'est aujourd'hui la fin du monde.
Mais finalement, on est au bord du gouffre mais on ne tombe pas.
On verra demain…
Finalement les marchés résistent assez bien.
Avec ce bombardement quotidien de nouvelles catastrophiques dont une seule aurait suffi à provoquer un krach il y a quelques années, le CAC reste pour l'instant au dessus de 3000.
J'ai acheté du CAC. Un peu. Pour l'instant je ne perds pas. Mais je me demande chaque jour si ça va tenir.
J'ai acheté de l'euro. Un peu. Pour l'instant je perds un peu. Et je me demande toujours si ça va s'écrouler.
J'ai aussi acheté du pétrole. Entre les élections égyptiennes, et la certitude que les Israeliens vont attaquer si le prochain meeting avec l'Iran ne donne rien, le potentiel me paraît élevé.
C'est bizarre de marcher sur un fil. Avec l'impression que tout peut basculer à tout moment.
Mais pour l'instant je n'arrive pas à me faire à l'idée que tout va exploser maintenant.
Pas au moment où tout le monde le craint.
J'ai fait un break de finance ce week end. J'en ai eu ras le bol de la zone euro, des politiciens, des stratèges, des clowns.
Je me suis plongé dans la biographie de Napoléon. Celle de Max Gallo.
J'avais oublié mes leçons d'histoire.
J'avais oublié la « carrière » fulgurante du petit caporal.
J'avais oublié qu'à 30 ans il tenait la France entre ses mains .
J'avais oublié son rôle dans la révolution et sa proximité avec Robespierre.
Passionnant.
Et beaucoup d'enseignements à tirer. Beaucoup. Des similitudes avec la France d'aujourd'hui.
Je conserve mes positions à la hausse mais je n'ai pas le courage de les augmenter.
Vive la semaine des quatre jours.
