J'ai joué à pile ou face.
Pile, la Grèce votre pour l'euro, les marchés bondissent et je fais un jackpot
Face, la Grèce vote contre l'euro, les marchés s'effondrent et je perds une fortune.
C'est pile qui est sorti. La Grèce a voté pour l'euro. Mais les marchés, après avoir monté un peu, ont rebaissé. Ce n'est pas tout à fait face. Mais disons que c'est pile et face.
Ou que la pièce roule sur la tranche.
Au moins cela me facilite la tâche.
Si les marchés avaient bondi comme prévu, j'aurais eu à me demander si je prenais mes profits ou si j'attendais.
Là, je n'ai pas le choix. J'attends.
Toute cette adrénaline du week end pour rien.
Un peu la même impression qu'un bon thriller qui vous tient en haleine et qui se termine en eau de boudin.
En fait la Grèce n'est pas vraiment le tueur, le tueur c'est l'Espagne, et puis quand on démasquera l'Espagne, on nous expliquera que le tueur c'est l'Italie…
Il va quand même falloir que tout cela s'arrête ou que tout explose un bon coup.
Je suis encore optimiste. Je garde ma position.
J'attends maintenant le tome 2 de la collection : Après « la bombe Grecque », « En attendant le sommet Européen ».
Je refais tapis sur le résultat du sommet Européen.
Encore 10 jours de tension.
Encore 10 jours avec la pièce en l'air.
Espérons qu'elle ne retombera pas sur la tranche. Ni sur face…