C'est intéressant ce qu'il se passe.
Le marché est épuisé d'être négatif.
Les investisseurs n'en peuvent plus d'être pessimistes.
Et on pourrait avoir une hausse, faute de combattants pour la baisse.
Trop c'est trop.
C'est un peu l'impression qu'on a.
Et le G20 qui se déroule au Mexique est l'illustration parfaite de ce ras le bol.
On a moins vu de sourires dents blanches que d'habitude.
Les pays émergents ont clairement dit qu'ils en avaient ras le bol. Ras le bol d'être plombés depuis deux ans par la crise de la dette Européenne.
Même Obama a oublié pendant quelques heures son côté animateur de show télévisé et a fait part à Angela Merkel de son épuisement. Et de son inquiétude. Pour l'économie mondiale. Pour l'économie américaine mais surtout pour sa réélection.
Tout le monde est sur les rotules.
Les dirigeants politiques n'en peuvent plus de ces sommets de la dernière chance.
Les professionnels des marchés n'en peuvent plus de se réveiller en se demandant si tout s'est effondré pendant la nuit.
Les particuliers ne peuvent même plus entendre les mots crise, Grèce, dettes…
D'habitude c'est quand une bulle est à son comble qu'on a ce type de phénomène. L'essoufflement après une période d'euphorie. On n'arrive même plus à croire aux fables que racontent les vendeurs d'actions…
Mais là c'est particulier.
C'est un ras le bol de la crise et un ras le bol de la baisse.
Cela ne changera pas le cours des évènements à moyen et long terme : seules des mesures courageuses politiques permettront de résoudre les problèmes.
Mais cela peut entraîner un rebond et même un petit sursaut économique.
Trop de stress tue le stress.
Trop de baisse tue la baisse.
Je conserve mes positions à la hausse.
J'ai même renforcé ma position à la hausse du pétrole car lui a continué de baisser alors que l'euro et les indices boursiers ont un peu rebondi.
Je joue l'épuisement.
Peut être parce que je suis aussi un peu épuisé….
