Une fois de plus nous sommes à l'heure de vérité sur la Grèce. Et une fois de plus nous pouvons gagner du temps en dilapidant des dizaines de milliards d'euros. Mais il semble que l'Allemagne qui s'est exprimée hier par la voix de son Ministre des Finances ne soit plus décidée à accepter une nouvelle mascarade. Le 11 mai nous devrions savoir si la zone euro est prête à affronter l'évidence.
La situation s’est à nouveau tendue entre la Grèce et l’Allemagne
À l'heure où l'on parle, la Grèce devrait être en défaut le 12 mai. Le 12 mai, elle doit rembourser 747 millions d’euros au FMI. 747 millions d’euros qu’elle n’a évidemment pas. Et en plus de cette somme, la Grèce doit trouver de l’argent pour payer les salaires et les retraites fin mai et cet argent-là non plus elle ne l’a pas. La réunion de la dernière chance, encore une, aura lieu le 24 avril avec tous les ministres des Finances.
Et selon l’Allemagne il n’y aura pas d’accord. L’homme qui mène la danse des négociations sur la Grèce pour l’Europe c’est le ministre des finances allemand Wolfgang Schauble. La Grèce ne voulait plus négocier avec la Troïka mais elle a perdu au change. Car face à elle, elle a un homme qui veut faire éclater la vérité. Et la vérité c’est que la Grèce est déjà en faillite depuis longtemps, que l’Europe et le FMI la soutiennent artificiellement et abusivement et que le gouvernement grec n’a ni la volonté ni la capacité d’imposer à nouveau l’austérité. Suite aux promesses de campagne de Syriza la situation s’est encore largement détériorée, une partie de la population ayant cessé de payer ses impôts.
Quelle est l’issue ? La question qui agite les Européens est simple. Ils savent tous que toute nouvelle aide à la Grèce sera à fonds perdus et ne fera que repousser le problème. La vraie question est donc de savoir si nous sommes prêts à tenter l’expérience de la sortie d’un pays de la zone euro. Les Allemands sont prêts et considèrent même que c’est l’occasion d’apporter à la zone euro ce qui lui manque cruellement : un mécanisme de sortie. Reste une n-ième solution de la dernière chance : un referendum en Grèce sur le programme d’austérité. Un référendum dont on connaît déjà l’issue. Il est temps de procéder à une opération vérité et de faire sortir la Grèce d’une zone euro dans laquelle elle n’aurait jamais dû rentrer.
Comme à chaque deal impliquant une entreprise française on entend ceux qui nous expliquent que nous perdons encore un "joyau" de l'industrie française. Oui Alcatel va disparaître au sein de Nokia. Mais non Alcatel n'est pas un joyau. Cela fait bien longtemps, du fait d'une gestion désastreuse des présidents précédents et notamment d'une fusion absurde et ratée avec Lucent, qu'Alcatel était en sursis. C'est déjà miraculeux qu'elle n'ait pas fait faillite. Et encore plus miraculeux qu'elle ait été suffisamment redressée pour trouver un acheteur. Alcatel n'est pas Arcelor que l'on aurait dû sauver.
hier par une manifestante de 21 ans qui lui a envoyé des confettis sur la tête pour lutter contre la dictature de la BCE.
L'Europe s'est enfin réveillée. Et elle a publié hier son acte d'accusation contre Google. Google a systématiquement favorisé Google shopping, son comparateur de prix, entre autres. On parle d'une amende possible de 6 milliards d'euros. Ce n'est pas assez.
Et le dossier du jour. Dans les Échos. "La high-tech américaine, arme de domination massive".
Le président de l'Assemblée Nationale a remis un rapport hier à Hollande proposant de rendre le vote obligatoire.
sur la fin de la grève de Radio France. Après 28 jours de grève, Radio France reprend le travail. La raison? Impossible de rater les vacances scolaires qui commencent demain puis les ponts.
Le Canard Enchaîné révèle que l'association écolo Robin des bois a protesté contre le crash de l'A320 de Germanwings car "l'avion s'est écrasé en lisière d'une zone Natura 2000" et que ses débris éparpillés "peuvent être contaminés par du sang ou des pièces anatomiques".
Sans voix...
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1. Xavier Niel (230 start ups) 2. Fabrice Grinda (Co-fondateur du site d'enchères Aucland) 3. Marc Simonicini 4. Pierre Kosciusko Morizet 5. Pierre Edouard Stérin (Smartbox). Numéro rafraîchissant de Challenges sur les 100 start-up où investir.
Après des mois de chute brutale, le pétrole semble avoir trouvé son plancher, provisoire, autour de 50 dollars. Hier il a fortement rebondi avec un crude au-dessus de 56 dollars et un brent au-dessus de 63 dollars. Pendant ce temps, les licenciements continuent dans le secteur. 100,000 licenciements dans le monde annoncés depuis la baisse du pétrole.
contre le gouvernement. La montée de l’État dans le capital ne passe pas. Le combat sur les droits de vote doubles ne passe pas...Carlos Ghosn va se servir de Nissan pour peser sur l’État ...
VOILA C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU