Lundi 06 juillet

Comme on pouvait s’y attendre les marchés ont sévèrement corrigé au lendemain du rejet massif par les Grecs des propositions des créanciers internationaux lors du référendum organisé dimanche par Athènes. Pour autant, la victoire du "non" qui suscitait beaucoup d’inquiétudes, notamment par rapport à la stabilité de la zone euro, n’a pas provoqué de vagues de ventes sur les marchés actions.

Le CAC clôture en baisse 2,01% à 4711 points avec 4,6 milliards échangés, après avoir échoué à plusieurs reprises à rallier le seuil des 4750 points. Ailleurs, même tendance, l’euro stoxx perd 2,2%, Francfort 1,49% tandis qu’outre atlantique le Dow jones limite son repli à -0,3%.

Alors que de nombreux observateurs considéraient le rejet du plan d’austérité comme le catalyseur d'une sortie de la Grèce de la zone euro, les marchés ne semblent pas s’inquiéter outre mesure de la perspective d’un grexit.

Preuve en est, l’euro qui résiste bien sur le marché des changes alors que l’hypothèse du grexit n’a jamais été aussi crédible. L’euro remonte la pente pour ne perdre que -0,36% face au dollar et s’échanger à 1,1071$. En revanche, il cède encore 0,54% face au yen, à 135,74 yens. Le billet vert de son côté redonne 0,17% face au yen, à 122,59 yens.

Du coté des valeurs, le secteur bancaire est logiquement mal orienté alors que le gouvernement grec envisage de prolonger par décret la fermeture des banques pour au moins quelques jours ce qui maintient de fait le contrôle des capitaux faute du relèvement du plafond de liquidités qui sont accordées par la BCE aux banques grecques.

Dans ce contexte, BNP est donc lanterne rouge du CAC avec une baisse de 4,24%, à 51,97 euros, Société générale redonne 3,78%, à 40,40 euros, Axa cède -3,26% à 21,81 euros, Natixsi redonne de son coté 3,9%, à 6,13 euros, tandis que Crédit Agricole sur lequel nous venons de faire un conseil de trading que vous pouvez retrouver en intégralité en cliquant ici redonne 2,77%, à 13 euros.

A contre-courant du marché, Alstom grappille 0,23%, suivi d’une défensive, Pernod Ricard qui parvient à échapper la correction boursière en clôturant à l’équilibre (+0,05%, à 103,25 euros).

Enfin plus forte baisse du SBF 120, CGG qui perd 4,76%, à 4,68 euros.

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