Après la purge des marchés asiatiques, la panique boursière se propage sur l’ensemble du globe. Le CAC a perdu jusqu'à 8% en séance pour tester un plus bas à 4265 points avec d'ores et déjà plus de 6,5 milliards échangés! . A Wall Street, même tendance. Le Dow Jones chute de 3,64% et revient à 15 860 points. Le Nasdaq composite chute de 3,95% tandis que le S&P 500 abandonne 3,19%, à 1970 points.
Une fois de plus la tradition du mois d'août a été respectée. Les places financières mondiales ont violemment chuté, et la panique gagne les investisseurs.
La Chine, même si il elle cristallise l’ensemble des inquiétudes des investisseurs n'explique pas tout. Le monde est entré depuis 2008 dans une phase majeure de déflation. Les banques centrales sont parvenues à freiner la chute, voire à provoquer une hausse des actifs, souvent spéculative comme en Chine ou dans les biotechs. Alors que Shanghai gagnait 150% depuis le début de l’année, l’éclatement de la bulle spéculative ramène sa performance à zéro.
L'aversion au risque a largement pris le dessus. Les investisseurs vendent les actions pour se réfugier sur les obligations souveraines. Le rendement sur le bund à 10 ans tombe à 0,54% idem pour l’OAT française à 10 ans dont le rendement repasse largement sous les 1%, à seulement 0,92%. Le T-notes quant à lui voit son taux passer sous le seuil symbolique des 2%.
Sur le marché des changes, l’euro bondit de 1,73%, à 1,1578$. Le yen devise refuge par excellence s’inscrit en forte hausse. Résultat le dollar dévisse de 2,82% à 118,54 yens. C'est son plus bas niveau depuis le mois d'avril.
Autre preuve s’il en fallait une, que les marchés paniquent, le Vix, la baromètre de la peur, s’envole de 43%.