Les Bourses européennes s’offrent un rebond technique à l’image du décrochage de la veille : Puissant ! Après une ouverture en nette hausse, portée notamment par la publication d'un indice Ifo du climat des affaires en Allemagne meilleur qu'attendu, les marchés n’ont cessé d’amplifier leurs gains. Autre bonne nouvelle qui a soutenu la tendance la Banque populaire de Chine (BPC) a sorti l’artillerie lourde pour endiguer l ‘éclatement de la bulle financière en décidant d’une seconde baisse de ses principaux taux d'intérêt ainsi qu’une réduction des taux de réserves obligatoires des banques.
Les marchés ont applaudi la nouvelle. Les investisseurs ont profité de la purge pour racheter à bon compte. Le CAC rebondit de 4,14% à 4564 points après avoir clôturé à 4380 points sur une baisse de 5,3%. Les volumes restent particulièrement étoffés, avec un peu moins de 7,3 milliards échangés, légèrement moins qu’hier. Même tendance pour le DAX de Francfort prend 5% et à Wall Street qui reprend des couleurs.
Du coté des valeurs, Adocia signe la meilleure performance avec un gain de 11,16%, à 81,87 euros suivi de Innate Pharma qui bondit de 8,73%, à 12,58 euros.
CGG qui avait violemment décroché la veille reprend 8,46%, à 3,62 euros.
Le secteur automobile reprend également des couleurs à l’image de Renault et Peugeot qui s’adjugent respectivement 6,52% et 6,49%, ou encore Valeo qui rebondit de 6,1%, à 111,40 euros.
Meilleure performance de l’indice parisien, Alcatel Lucent bondit de 7,05%, à 2,96 euros.
Et bien sûr, pas une seule baisse à déplorer sur le CAC 40, signe que les investisseurs ont vu dans la correction des marchés de bon points d’entrée sur des valeurs massacrées, à tort ou à raison.
Sur le marché des changes, la séance est un copier-coller symétrique de la veille. Après s’être écroulé la veille dans le sillage de la purge des indices boursiers, le dollar américain s’offre un puissant rebond. Il s’adjuge ainsi 1,25% face au yen, pour revenir à 119,90 yens, se ressaisissant après avoir touché un plus bas depuis le 19 mai dernier.
Même constat sur la monnaie unique : Après s’être envolé la veille au-dessus des 1,16$, l’euro chute de 1,77% à 1,1411$. La devise européenne redonne aussi un peu de terrain face au yen, qui continue de bénéficier de son statut de devise refuge. Il perd 0,5%, à 126,80 yens.