Pour le FMI, la Fed devrait rester prudente et ne pas se précipiter dans un relèvement des taux d'intérêt. Mieux encore, elle ne devrait « agir que lorsqu'elle aura la certitude de ne pas devoir faire machine arrière par la suite », a déclaré Christine Lagarde, la présidente du FMI.
"Le FMI pense qu'il est préférable de s'assurer que les indicateurs économiques sont absolument confirmés, qu'il n'y a aucune incertitude, ni sur le front de la stabilité des prix, ni sur le front de l'emploi et du chômage, avant qu'elle prenne effectivement cette initiative", a poursuivi Christine Lagarde.
Outre la situation purement américaine, l’institution s’inquiète également des répercussions de cette décision sur les pays émergents qui craignent de subir une fuite des capitaux vers les actifs libellés en dollars quand la Fed relèvera ses taux, ce qui pourrait fragiliser leurs économies et la croissance mondiale.
Partant de ce constant, et compte tenu des turbulences survenues sur les marchés financiers face au ralentissement de l'économie chinoise, les observateurs anticipent un statu quo pour la prochaine réunion qui se déroulera le 16 et 17 septembre prochain. Ils parient davantage sur un premier relèvement des taux, en octobre ou en décembre.