Après la correction boursière qui ramène la performance du marché parisien à moins de 2% depuis le 1er janvier, les marchés tentent, en vain de remonter la pente. Dans un marché dominé par les incertitudes, et plombé par l’effondrement des matières premières et le scandale de Volkswagen, impossible pour le CAC de s’offrir un rebond technique digne de ce nom. Le CAC perd finalement 0,31%, et clôture à 4343 points.
Du coté des valeurs, les titres qui se sont effondrés ont profité de rachat à bons comptes. C’est le cas du secteur pétrolier, avec Technip qui bondit de 2,46%, à 41,66 euros, ou encore de total qui progresse de 1,08%, à 39,18 euros.
Même tendance pour le secteur automobile, qui profite de la valeur à la casse de certains dossiers. Peugeot reprend 2,05%, à 12,66 euros. Renault s’adjuge 0,85%, à 62,71 euros.
Mal orienté également, Sanofi perd 1,6%, à 83,09 euros malgré la note de Natixis qui passe à l'achat, et vise toujours 117 euros sur le dossier.
Lanterne rouge du SBF 120, Numericabe-SFR dégringole de 8,97% à 41,19 euros . Selon un analyste, l’endettement de l’opérateur et d’Altice commencerait à inquiéter les acteurs du marché. Selon Reuters, la maison mère de Numericable-SFR a réduit son émission obligataire afin de racheter le câblo-opérateur américain Cablevision. En effet, le groupe de Patrick Drahi, qui souhaitait initialement lever 6,3 milliards, se contenterait de 4,8 milliards de dollars.
Dans son sillage, Orange accuse la plus mauvaise performance du CAC avec un repli de 2,01%, à 13,44 euros.
Sur le marché des changes, l’euro oscille autour de l’équilibre pour s’échanger à 1,1240 marque une pause face à la devise japonaise, en s’inscrivant en baisse de 0,11% autour des 134,65 yens. Le dollar s’inscrit également en légère baisse de 0,11%, à 119,78 yens.
