EDF poursuit son repli pour ses dernières cotations au sein de l’indice phare parisien. Le comité des sages d'Euronext, a en effet décidé que le titre EDF, toujours détenu à 84.5% par l'État, sortirait du CAC à la fin de l ‘année. Et aujourd'hui l'action de l'opérateur historique d'électricité pâtit de la révision en baisse des estimations de moyen terme d'Edison, sa filiale italienne.
Depuis son introduction, il y a 10 ans, le cours s'est effondré de plus de 50%. De quoi échauder les investisseurs.
Une descente aux enfers qui se poursuit dans la mesure où EDF a testé de nouveaux plus bas historiques à 12,5 euros avant de limiter ses pertes à -0,5% et revenir à 12,70 euros.
Après avoir reculé de plus de 4% hier suite à l’annonce de sa sortie du CAC 40, l'action de l'opérateur historique d'électricité pâtit aujourd’hui de la révision en baisse des estimations de moyen terme d'Edison, sa filiale italienne, qui a par ailleurs annoncé hier une dépréciation d’actifs pour 1,5 milliard d'euros.
"Les prix de l’électricité en Italie étaient jusqu’ici beaucoup plus élevés que dans la zone Europe continentale", commente Oddo Securities. Le broker, qui maintient sa recommandation "Alléger" et son objectif de cours de 16 euros sur EDF, estime que "le développement des interconnexions, la pression sur les prix des commodités et le développement du renouvelable devrait peser à long terme sur la profitabilité des opérations en Italie".