Alors que la performance annuelle du marché se réduit à peau de chagrin, la sulfureuse banque américaine Goldman Sachs reste à "surpondérer" sur les actions avec un horizon à douze mois dans la mesure où « les marchés boursiers offrent toujours les meilleures perspectives de rendement par rapport aux autres classes d'actifs ».
Toutefois, « la trajectoire de rendement s'aplatit compte tenu de valorisations élevées » précise Goldman Sachs qui se prête au jeu des prévisions pour l’exercice 2016.
Pour Goldman, « les valorisations sont désormais élevées alors que les actions européennes se négocient avec un PER de 16,8x à 12 mois, une valorisation semblable à celle des actions américaines (à 17,4x). Nous n’attendons plus d’augmentation supplémentaire des multiples de PER à partir de maintenant », affirme Goldman Sachs dans une note diffusée en début de semaine.
Goldman Sachs estime ainsi « qu'il y a peu d'espoirs de voir une expansion des multiples en 2016 et table sur une croissance modérée des bénéfices.
Leurs secteurs favoris sont les médias, l’assurance, les télécoms, les technologies, les transports & loisirs, la santé et les banques. Et les secteurs qu’ils conseillent de sous-pondérer sont les ressources de base, l’alimentation & boissons, le tabac, les biens et services industriels et la chimie ».
Seul le Japon devrait tirer son épingle du jeu puisque l'expansion attendue des marges et la forte croissance des revenus devraient conduire à une forte progression des bénéfices et à des rendements à deux chiffres. »
Coté macroéconomie, les experts de la banque sont également optimistes sur la zone euro en raison d'une croissance résiliente, d'une politique accommodante et de l'affaiblissement de l'euro. Des éléments qui devraient soutenir les résultats des entreprises.
Pour terminer, sur les perspectives des marchés obligataires, Goldman Sachs s’attend à ce que « les taux remontent plus vite et à un niveau plus élevé » que ce que les marchés anticipent.