Après avoir chuté de 20% en séance, le titre Renault remonte la pente. La dégringolade reste forte, avec un repli de 8,6%, à 79,21 euros. En cause, la perquisition de trois sites par la Direction de la concurrence dans le cadre de l'enquête sur les émissions polluantes du diesel lancée par le gouvernement après l'affaire Volkswagen.
Dans un communiqué, le constructeur automobile tente de rassurer en soulignant que les premiers résultats des tests menés actuellement par le ministère de l'Ecologie sur 100 véhicules de différentes marques ne mettraient pas en évidence "la présence d'un logiciel truqueur équipant les véhicules Renault".
Il ajoute toutefois que la Direction générale de la Concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a décidé de procéder à un complément d'investigation "sur pièce et sur site afin de valider définitivement les premiers éléments d'analyse".
"Les tests en cours permettent d'anticiper des solutions d'amélioration pour les véhicules Renault qui sortiront des usines comme pour les véhicules en circulation", a ajouté Renault, sans donner plus de détails sur ce point.
En milieu de séance, le titre remontait la pente dans des volumes anormalement élevés, qui représentait pratiquement 4 fois leur moyenne quotidienne.
L'action se redresse depuis le communiqué de Renault. Il faut dire que la chute de 20% avait de quoi impressionner. Peugeot limite également ses pertes à 4,6%, à 14,07 euros.