Kering bondit de 6%, à 150,78 euros dopé par une note d’ UBS qui revient à l'achat et relève son objectif de cours dans une note consacré au secteur du luxe. Le broker parie sur un retour de la croissance organique de Gucci ainsi qu'une éventuelle cession de sa participation de sa filiale Puma afin de recentrer son cœur d’activité autour du luxe.
Dans sa note, UBS estime qu’ « après bien des années de vaches maigres, la croissance organique de Gucci, doté d'une nouvelle direction (générale et artistique), peut désormais accélérer. L'enquête réalisée par l'UBS Evidence Lab en Chine et aux Etats-Unis montre que la marque Gucci bénéficie d'une notoriété et d'une perception qui n'a rien à envier à celles de ses concurrentes, y compris en termes numériques.
De plus, le pouvoir de fixation des prix de la marque reste élevé.» UBS en conclut que la croissance organique de Gucci, 'qui stagne depuis le 3e trimestre 2013 et s'est contractée de 0,8% ces deux dernières années', va atteindre 3% en 2016 puis 4% en 2017.
L'objectif de cours est donc relevé de 173 à 178 euros.
Autre argument qui plaide pour une hausse du titre : l'éventuelle cession de la participation majoritaire (70% environ d'une société capitalisant 2,7 milliards d'euros environ à la Bourse de Francfort) dans l'équipementier sportif allemand Puma. Cette cession n'est pas intégrée dans le cours actuel du titre Kering, estiment les analystes. 'Même en valorisant Puma à zéro, le titre afficherait toujours un potentiel de hausse de 17%', indique la note de recherche.
'Marginalement dilutif', cette éventuelle opération serait selon UBS, et sous réserve d'information claire sur l'usage qui serait fait du produit de la cession, susceptible d'être bien accueillie par le marché. Kering se recentrerait alors sur le luxe.